Nous pouvions être à la retraite ou en disponibilité pour certains, il n'en est pas moins vrai qu'une semaine de dépaysement avec des amis était un grand bonheur pour Lucette et moi. En effet, nous étions en pleine phase d'agrandissement de notre maison, et il se trouvait que notre entrepreneur avait fermé sa société pendant deux semaines pour les vacances d'été. Ce que nous ne savions pas à ce moment, c'est qu'en réalité il abandonnait le chantier. Nous avions bien senti que son entreprise ne tournait pas normalement, mais étant en phase de finition de notre agrandissement (enfin si l'on peut dire, car la piscine dans sa totalité restée à bâtir), nous espérions qu'il pourrait terminer notre chantier. Mais replaçons-nous à cette époque, et il était évident qu'il n'y avait rien à surveiller. En conséquence, quand nos amis nous ont proposés de prendre une semaine de vacances, c'est avec joie que nous avons répondu positivement.
Avec son don d'organisateur, Jean-Claude nous a trouvé un magnifique chalet à "Le Monêtier-les-Bains", une des communes de Serre-Chevalier. Il possédait suffisamment de couchage pour accueillir 6 couples. Pour cette semaine, nous étions :
Sylviane et Jean-Claude, Michelle et Jean, Mimi et Nono, Nicole et Jean-Charles (la s½ur de Lucette et son mari, ma belle-s½ur et mon beau-frère quoi), Lucette et moi, Daniel, auxquels il faut ajouter Jaspée et Grechka les chiennes de Nicole et Jean-Charles, et Génoise et Galaxie nos deux petites chiennes
Le Monêtier-les-Bains est un village qui compose la station de Serre-Chevalier. Il est situé sur la route allant de Briançon vers le col du Lautaret, bien connu des cyclistes du Tour de France. C'est le village le plus élevé de la station. Il y a bien quelques hameaux en allant vers le sommet du col, mais Le Monêtier est le dernier à posséder des commerces de tout genre, qui ne nécessitent pas des déplacements vers Briançon. Evidemment, pour des raisons budgétaires, il est recommandé de faire ses principaux approvisionnements soit avant de partir, soit en passant à Briançon, les petits commerces de ce village étant nettement plus onéreux que les grandes surfaces.
Au sujet des approvisionnements, il en fut un de particulier, les apéritifs. Nicole et Jean-Charles vivaient à cette époque au Barcarès, près de Perpignan, et ils furent unanimement désignés pour s'occuper de cet approvisionnement. La raison en était bien simple, Barcarès est à quelques dizaines de kilomètres de l'Espagne, et mieux encore, pas très éloigné du Pas de la Case, en Principauté d'Andorre. Le déplacement fut rentable. Sans vouloir s'enivrer, mais dix personnes en vacances pendant une semaine, prenant un apéritif avant chaque repas, il faut du "pétrole", et nous en avions.
Nous avons eu un temps magnifique, une température idéale, bref ce que nous pouvions espérer de mieux. Et comme le chalet correspondait à la présentation qui nous en avait été faite, nous étions des rois.
Comme vous le voyez, notre location est assez imposante, ce qui nous a permis d'y vivre sans que chaque couple ne gène les autres, ce qui est très souvent le cas dans des situations plus resserrées. De plus nous avions un magnifique espace vert autour de ce chalet, qui nous a permis d'y déjeuner ou d'y faire la sieste lorsque nous n'étions pas en randonnée. Cet espace vert a été aussi très apprécié par nos petites chiennes, elles retrouvaient un gazon qu'elles n'avaient plus depuis notre départ de la région parisienne.
Le lendemain d'une randonnée, tout le monde, animaux compris, méritant une journée de repos, ce fut l'occasion de profiter de cet espace vert autour d'un barbecue au chalet, après un apéritif comme il se doit.
Ce n'est pas parce que nous sommes restés au chalet, que la sieste devait être omise, n'est-ce pas Jeannot ? . Où alors faisait-il une gymnastique des paupières, ce qui demande une forte concentration, seul lui pourra répondre à cette question.
Pratiquement tous les jours, les sacs à dos chargés, nous partions pour une randonnée autour du village. La vallée de Guisane était notre cible favorite, non seulement par sa beauté, mais aussi par la fraîcheur de ses sous-bois. Evidemment, les sacs à dos étaient remplis de victuailles et de rafraîchissements, ce qui nous permettait de faire des pique-niques précédés par des apéritifs.
Attention, refaire des efforts immédiatement après manger n'étaient pas recommandés, nous le savions, aussi une petite sieste suivait toujours notre restauration.
Ne croyez pas que nos sorties se bornaient à ces promenades bucoliques, elles avaient aussi parfois un caractère sportif, bien involontaire je vous l'avoue. Mais pris par le but, nous n'avons jamais fait demi-tour au cours d'une de nos randonnées, et ceci malgré les injonctions suppliantes de nos animaux de compagnie, qui nous ont toujours suivis dans nos expéditions.
Comme toute bonne chose, cette semaine de vacances eut une fin. Après un dernier petit déjeuner dans ce chalet, chacun prit en main une tâche pour remettre de l'ordre, nettoyer les pièces, et charger les voitures.
Une étape à la première grande surface sur notre chemin du retour s'avéra nécessaire pour remplir les réservoirs de nos voitures, mais aussi prendre les approvisionnements pour le dernier repas sur la route du retour.
Halte restauration sur la route du retour, à l'ombre des pins. Pour les chauffeurs, soyons sérieux, avec toute la modération nécessaire nous nous retrouvant derrière un volant.
Pour tous ce fut une semaine de bonheur. Bon nos silhouettes en ont pris un coup, mais le régime ce sera pour plus tard, et pour notre part, des travaux nous attendaient. Ces pique-niques furent aussi pour nos chiennes des moments de joie, il y avait toujours une bouchée provenant de tous les pique-niqueurs.
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Serre-Chevalier en Septembre 2000 avec un groupe d'amis Pieds Noirs de la région
Notre cercle des amis Pieds Noirs résidant dans notre région provençale - © Daniel Larcier - Janvier 2007