Après la description de toutes ces retrouvailles, il est utile de faire le point des personnes retrouvées, et de celles que nous cherchons, avec pour ceux-ci des informations pour aider à les retrouver. Le moindre indice peut nous être utile (les descriptions de nos méthodes de recherche ont montré que le moindre détail avait son importance). Nous nous sommes aperçus en Octobre 2006, que contrairement à ce que nous croyons, plusieurs camarades n'ont fréquenté que les classes de 6e et 5e, voire même une seule de ces deux classes. De ce fait, nous les avions omis dans notre décompte, anomalie aujourd'hui corrigée.
Pour mettre un visage sur les noms des camarades de classe, le chapitre "Trombinoscope" est tout indiqué.
Avec cette nouvelle vague de retrouvailles, les anciens camarades de classe du Cours Complémentaire de la Pointe-Pescade de 1955 à 1959 retrouvés sont à ce jour, et par ordre alphabétique, les 47 élèves suivants :
Madeleine Allès, Gérard Alunni, Gérard Badie, Michelle Benaza, Hervé Calatayud, Anne-Marie Canu, Marcelle Cholbi, Anne-Marie Crespo, Alain Dipas, Robert Djafar, Serge Domenech, Jacqueline Donizetti, Tahar El Abassi, Ahmed El Affaf (décédé en Septembre 2006), Alain Fages, Jean-Luc Franceschi, Annie Garcia, Lucette Gatt, Lucette Guillien, Jean-Louis Grima, Alain Hanana, Mohamed Larbi, Marie-Claire Le Gars, Andrée Libaude, Rémy Libaude, Marie-Hélène Lluzar, Jean-Marie Lopez, Yasmina Mimoun, Abdelkrim Nenouche, Marie-Ange Orts, Jean-Claude Pascual, Fernande Planès, Jean-Louis Prato, Maria Rapallo, Fernand Redulfo, Georges Réty, Marcelle Riera, Viviane Rigaud, François Riva, Monique Sambucchi, Alain Sancho, Hubert Santacreu, Christian Savaill, Yvette Scotto, Aline Teboulle, Thérèse Terrier, et Jean-Marc Verdu.
N'oublions pas le professeur retrouvé :
Désiré Turjeman
Ainsi que les camarades de sport :
Gérard Borriello, Yves Calatayud, Rose-Marie Dominguez, Antoine Jaquinto, et Linda Serrano
En incluant tous les acteurs du Cours Complémentaire, c'est à dire en plus des camarades de classe, les professeurs et les camarades de sport, nous avons retrouvés 53 personnes.
Avec les camarades de classe qui n'avaient pu être identifiés, mais qui l'ont été lors des différentes journées de retrouvailles (que c'est bien de mettre tous les souvenirs en commun), et en incorporant les camarades qui ont quitté le collège à la fin de la 6e ou 5e, et les camarades de sport du Cours Complémentaire provenant d'autres classes, il reste à retrouver les anciens élèves suivants :
Jean-Claude était dans une autre classe, mais camarade de sport.
Il semblerait que son père fut gendarme, et soit originaire de la région de Saint-Jean-Pied-de-Port, dans les Pyrénées Atlantiques.
Peu d'informations sur cette camarade de classe, qui ne fut qu'une année, en 3e, au Cours Complémentaire. Si les souvenirs communs sont exacts, Marie-France est certainement née en métropole, et il semblerait que son père fut artiste peintre, ou côtoya ce milieu. Il fréquentait le peintre Sauveur Galliero, ami de Albert Camus.
Marie-France était à l'école d'institutrice de El-Biar, promotion de 1959-1963. Une camarade s'est récemment souvenue que Marie-France faisait du parachutisme, chose assez rare à cette époque pour une femme. Elle devait être au club de parachutisme situé Avenue du 8 Novembre à Alger.
Georges était dans une autre classe, mais camarade de sport. Nous n'avons pas d'autres informations sur ce camarade.
D'après les renseignements d'un camarade de classe, Mohamed Larbi, son père était un des membres de la délégation FLN aux accords d'Evian. Ceci explique certainement pourquoi Fairouz est restée peu de temps au Cours Complémentaire, sa famille s'étant réfugiée en Tunisie pendant les dernières années des évènements. Mohamed précise que sa famille était très progressiste et habitait Saint Eugène. Son père a été longtemps ministre de Boumediene. Un autre camarade de classe, Ahmed El Affaf, nous a informé que Fairouz est partie sur la Syrie. Il semble que maintenant il soit difficile de la retrouver.
Jean était dans une autre classe, mais camarade de sport. Il semblerait qu'il fut médecin, et installé dans la région bordelaise.
Hugues habitait près de la plage Franco. Ses parents y tenaient un bar, près de l'église. Un camarade de classe, Jean-Louis Grima, signale que Hugues a passé des vacances chez sa grand'mère à Paris. Ce que nous ne savons pas c'est si cette grand'mère était du côté de son père ou de sa mère. C'est relativement important, car ceci signifie que Hugues avait de la famille sur la région parisienne, mais sans avoir de certitude sur le patronyme de cette famille. Autre indice, Hugues avait un frère qui s'appelait Jacques. Plusieurs personnes ont confirmé ce prénom.
Dans nos recherches nous avons recueilli d'une personne qui vivait près des parents de Hugues en Algérie, l'information que la mère de ce camarade travaillait vers 1965 à la Sécurité Sociale de Marseille.
Et oui, ce Jean-Claude Magnan est bien notre escrimeur champion du monde et champion olympique par équipe de fleuret. Nous savons que Jean-Claude habite du côté de Aix en Provence. Il serait certainement facile de le retrouver (certains camarades de classe l'ont déjà revu), mais il semble que Jean-Claude ne souhaite pas renouer des contacts avec ses anciens camarades de classe du Cours Complémentaire de la Pointe-Pescade, alors ...
Peu d'information sur cette camarade de classe, qui ne fît qu'une ou deux années, en 6e et 5e, au Cours Complémentaire. Nous ne nous souvenons même plus où elle habitait. Toutefois nous savons par Jacqueline Donizetti que nous venons de retrouver, qu'elle avait un frère prénommé Paul.
Nous ne nous souvenons plus du prénom de ce camarade de sport, qui était dans une autre classe. Pas d'autres informations sur ce camarade.
Bon les informations se bousculent, et certaines contredisent de précédentes, et comme souvent dans ce cas, nous tournons en rond, et nous n'arrivons pas à retrouver Annie. Nous avons commencé par une incertitude sur l'orthographe de son nom, certains mettaient un s, d'autres assuraient qu'il s'écrivait sans. Nous sommes maintenant pratiquement certains que son nom s'écrit sans s, mais avec une certaine incertitude. Anne-Marie Crespo nous a signalé qu'une grand'mère de Annie habitait Collioure dans les Pyrénées Orientales, et que le berceau de cette branche de la famille est originaire de Céret ou de sa région. Mais le problème est que nous n'avons pas de précision sur le côté familial, mère du côté paternel, ou père ou mère du côté maternel, donc sur le patronyme. Comme par Internet nous n'avons pas de contact avec le patronyme Rive, il semblerait que ce soit du côté des alliances. Dans nos recherches nous avons appris qu'Annie fréquentait un jumeau du coin, du côté de Miramar. Nous avons retrouvé cette personne, qui en réalité n'était pas jumeau, mais avait un frère avec une différence d'âge de 11 mois, né dans la même année que lui, ce qui explique cette confusion. Ces deux frères avaient une s½ur, qui était une grande amie de Annie. Les deux familles habitaient l'une à côté de l'autre, et ceci pendant 14 ans, aux Horizons Bleus. Ils se connaissent donc très bien. Annie avait un frère (et non un demi-frère comme une précédente information nous l'avait précisé), qui se prénommait Jean-Pierre et non Yves, comme cette précédente information nous l'avait révélée. Malheureusement, la personne que nous avons retrouvée et qui nous a donné ces informations, a perdu de vue Annie. Il nous a aussi précisé que son père était dans l'armée de l'air. Celui-ci est certainement décédé avant l'arrivée en Algérie de Annie avec son frère et sa mère, accompagnés par la grand-mère maternelle. La maman d'Annie ne s'est pas remariée, mais a vécu par la suite avec une autre personne, ce qui peut expliquer l'histoire du demi-frère, car cette personne avait peut être un enfant. La maman d'Annie a créé une épicerie dans le garage de la villa où elles habitaient.
Si un lecteur possède une information quelconque sur l'une de ces personnes recherchées, nous le remercions par avance de nous la communiquer.
Hélas avec le temps, des camarades ou professeurs ont disparu. Pour ces derniers, il est malheureusement "normal" que certains ne soient plus là, l'âge ayant fait son ½uvre. Pour les camarades de classe, ce n'est qu'une question de probabilité. De la 6e à la 3e, il faut compter environ une cinquantaine d'élèves, et jusqu'à ce 23 novembre 2005, nous n'avions pas trouvé de camarade décédé. Mais voilà, ce que tout le monde redoutait est arrivé. En naviguant sur le site des Bains-Romains, j'ai rencontré un nom qui a interpellé Lucette, Gilbert Faivre. En interrogeant le gestionnaire de ce site, nous avons appris qu'il était décédé depuis 1995. Autre disparition, celle d'un professeur des 6e et 5e, le professeur de français Jeanne Sansot, qui est partie de ce monde le 10 janvier 2006, dans sa 91e année.
Triste nouvelle, nous venons d'apprendre que notre ami, Ahmed El Affaf nous a quitté le 24 Septembre 2006, après ce que la coutume à l'habitude d'appeler une longue maladie. Ahmed, où que tu sois tu resteras toujours dans notre groupe. Nous n'oublierons jamais ta gentillesse et tes merveilleuses lettres, écrites dans un splendide français à nous faire rougir. Tout en restant fidèle à ta patrie, tu étais l'exemple de ce que l'amitié et l'intelligence peu faire pour que la fidélité à nos liens de jeunesse perdurent.
Donc, professeurs et camarades de classe inclus, les disparus identifiés à ce jour sont :
Ahmed El Affaf, Gilbert Faivre, M. Foletti, Mme Sansot Jeanne, et M. Zerhouni.
Espérons que cette liste restera aussi courte le plus longtemps possible, tout en sachant que le temps fera son ½uvre un jour ou l'autre.
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Cours Complémentaire de Pointe Pescade - Situation des recherches des camarades de classe
© Daniel Larcier - Juin 2007