Cordes sur Ciel en Mai 2006

Pour diverses raisons, plus d'une année s'était passée sans que nous sortîmes pour plusieurs jours en groupe. Chacun avait ses obligations, et oui, ce n'est pas parce que nous sommes retraités que nous sommes toujours disponibles. Je dirais même le contraire, c'est fou comme l'emploi du temps d'un retraité est chargé, enfin ne nous plaignons pas, la liberté de choisir son activité est un bien très précieux.

Jean-Pierre et Annie Mathieu nous proposèrent de faire une sortie du type fin de semaine prolongée, et parmi les offres qu'ils avaient notées, nous choisîmes celle proposée par une auberge située à Cordes sur Ciel, près de Albi, dans le Tarn.

Pour ce séjour à Cordes sur Ciel, nous fûmes onze à y participer (ce n'était pas l'équipe type, et de toute façon nous n'avons pas amené de ballon). Les participants étaient les suivants :

Annie et Jean-Pierre (sans oublier leur fidèle compagnon à 4 pattes, Riko), Sylviane et Jean-Claude, Michelle et Jean, Renée, Danielle, Lucienne, et Lucette et moi, Daniel

Pour ce séjour de 4 jours, donc de trois nuits, à Cordes sur Ciel nous avons opté pour l'Hostellerie du Vieux Cordes. Juste une phrase sur cet hébergement, remarquable, et à recommander. Situé dans une vieille bâtisse de Cordes, cet hôtel mérite ses 3 étoiles. Les chambres impeccables, la salle de bains au niveau de la chambre, l'accueil chaleureux, le restaurant extraordinaire, bref je ne vois aucune restriction sur les prestations de cet établissement.

La photo ci-dessus montre la façade de notre hôtel. Les rues du vieux village sont interdites à la circulation automobile, sauf pour les arrivées et départs, afin de décharger et charger les bagages. Excellent initiative de la part des responsables municipaux de cette bourgade, ceci préserve la tranquillité non seulement des habitants, mais aussi celle des touristes. Et en plus les ruelles de cette partie de la ville ne sont pas défigurées par la circulation automobile.

Avant notre arrivée à Cordes sur Ciel, notre voyage a été une occasion de visiter la vallée du Tarn, entre Millau et Albi. Nous étions partis avec 3 voitures, et nous nous étions donnés rendez-vous à Montpellier Ouest, à la sortie de l'autoroute. Le rendez-vous était fixé vers 9 heures 30, et c'est avec une dizaine de minutes de retard que le dernier véhicule arriva.

Nous sommes ensuite partis ensemble pour Millau, admirer son nouveau viaduc. Nous avons quitté l'autoroute pour rejoindre Millau, et c'est dans la fameuse descente du plateau du Larzac vers Millau, que nous avons eu notre première vue sur ce viaduc.

C'est une œuvre remarquable qui se laisse admirer sans compter. Nous allons le découvrir plus en détail, en rejoignant son musée, situé au pied d'une de ses piles. Ce musée décrit toutes les phases de sa construction.

Comme beaucoup d'œuvre imposante, c'est à ses pieds que le viaduc donne toute sa dimension. C'est époustouflant.

Midi venait de sonner, nous avons donc pris un repas dans un petit bistrot d'un centre commercial près du viaduc. Et après cette halte salutaire, nous avons repris le chemin, mais en longeant la rive droite du Tarn, et ceci de Millau à Albi. Nous pouvons même dire que nous avons suivi les berges de cette rivière. Pour être au plus près, il aurait fallu avoir une voiture amphibie. Mais cette randonnée touristique nous a permis d'admirer des paysages magnifiques, et de découvrir une région splendide. Que c'est bon de circuler à petite vitesse, sans contrainte de circulation. Dès le départ de cette randonnée, nous avons pu admirer ce viaduc sous un autre angle qui donne une vue imposante de cette œuvre d'art.

Poursuivons notre route vers Cordes sur Ciel, via Albi, et à défaut de bateau, longeons au plus près les rives du Tarn. Pour le choix de quelques images illustrant ce parcours, la difficulté est grande, tant cette promenade est magnifique. Première illustration, le village de Brousse le Château.

Admirons ce village sous un autre angle, et notamment son splendide pont en pierre, qui permet de franchir l'Alrance, un affluent du Tarn.

Il faut reprendre la route, car Cordes sur Ciel n'est pas encore là, et à la vitesse de croisière adoptée, il nous faut encore pas mal de temps. Mais la journée est chaude, et le ciel clément, et nous allons faire une pause rafraîchissement à Ambialet, au creux d'une boucle du Tarn, curiosité exploitée par la construction d'une usine hydraulique.

Cette photo de Ambialet en venant de Millau, montre une partie du village avec la retenue due au barrage hydraulique. Curieux barrage qui rejette une partie de l'eau de la retenue en un joli effet que la photo suivante présente.

La vue de cette eau rafraîchissante nous a donné soif, aussi nous profitons d'un bar à proximité pour nous désaltérer, sobrement, les impératifs de la route nécessitant.

Nous avons sur cette photo une partie du groupe, et ne vous imaginez pas que les hommes ne se sont pas désaltérés, mais curiosité de la prise de vue, seules Lucette, Lucienne, Renée, et Sylvianne apparaissent sous cet angle (pour moi, j'étais de l'autre côté de l'appareil, mais vous devinez mon verre en premier plan à droite).

Il est aux alentours de 19 heures lorsque nous franchissons la porte de notre hôtel. Le temps de décharger nos voitures, de trouver une place de stationnement (n'oublions pas que le stationnement est très restrictif dans l'enceinte de la vieille ville), de prendre possession de nos chambres, et nous nous retrouvons dans la salle du restaurant de l'hôtel, où le directeur de l'établissement nous accueil et nous souhaite la bienvenue.

Je ne peux résister à présenter cette photo. Est-ce la fatigue du voyage (il s'est laissé conduire, mais ne lui dites pas), l'air du pays, ou un accident de parcours (je pencherais pour cette dernière raison), mais vous avez ici la preuve qu'il arrive à Jean de boire de l'eau. Heureusement il nous a rassuré par la suite de ce séjour, car je ne l'ai plus vu dans cette situation.

Après cet excellent repas, pour clore cette journée chargée, nous allons nous promener dans les rues de Cordes, tant pour voir les quelques vitrines illuminées, que pour admirer ce village dans la nuit, où des éclairages judicieusement placés mettent en valeur certaines bâtisses.

Mais la journée a été assez chargée, et le programme des jours suivants est lui aussi rempli. Aussi, très sagement, nous nous quittons pour rejoindre nos chambres, en nous donnant rendez-vous au petit déjeuner vers 8 heures.

L'attente de nos amis nous permet d'admirer le patio de l'hôtel, avec sa glycine âgée de plus de 300 ans ! Malgré sa beauté, je vous déconseille de planter une telle liane sur votre terrasse, les pétales des fleurs jonchant le sol pendant toute la durée de la floraison de cette plante. Par contre dans un jardin, c'est un régal, tant pour la vue que pour le parfum.

Le petit déjeuner est l'occasion de finaliser le programme de la journée. Celle-ci est essentiellement consacrée à la visite de Albi, avec trois points important, le musée Toulouse-Lautrec, la Cathédrale, et la vielle ville. Nous programmons de revenir sur Cordes en fin d'après-midi, pour profiter de l'ouverture des magasins.

Donc, départ pour Albi, ville magnifique avec ses constructions en briques. Première étape, le musée Toulouse-Lautrec.

Il est malheureusement interdit de photographier à l'intérieur du musée Toulouse-Lautrec, aussi nous ne pouvons vous montrer l'intérieur des salles. Cette pratique est très fréquente à l'intérieur des musées, et celui de Toulouse-Lautrec n'échappe pas à la règle, à notre grand désespoir. La visite du musée nous permet de voir plusieurs peintures de Toulouse-Lautrec, ainsi que des esquisses qui nous montrent le cheminement du travail de l'artiste. Il y a aussi des œuvres de ses amis peintres le concernant ou le représentant.

La visite nous a pris environ 1 heure 45. A la sortie nous décidons d'aller visiter la cathédrale et non le jardin, celui-ci restant ouvert le midi, alors que la visite du cœur de la cathédrale ferme vers 12 heures.

L'horloge tournant plus vite que notre volonté, à peine entré dans la cathédrale, nous nous dirigeons vers l'entrée du cœur, celui devant fermer dans une dizaine de minutes.

Après cette visite, nous déposons un regard sur l'intérieur de la cathédrale, qui surprend par rapport à son style extérieur. Nous avons aussi un regard sur l'orgue. Nous n'avons pas le temps, mais nous apprenons qu'il serait possible de l'entendre dans l'après-midi, au cours d'une cérémonie de mariage.

En sortant de la cathédrale, mon regard s'élève sur les toits de la ville et découvre une magnifique verrière sur les toits de la ville.

Avant de penser à nous restaurer, nous nous dirigeons vers le jardin du musée. Ce jardin à la française offre de magnifiques vues sur les rives du Tarn.

De ce jardin, nous avons aussi une vue sur les deux principaux ponts d'Albi franchissant le Tarn, le vieux pont en premier plan.

Une pause restauration est nécessaire. Cette halte nous permet non seulement de nous alimenter, mais aussi de nous reposer, car depuis plus de 3 heures nous piétinons, allure trompeuse mais aussi plus fatigante qu'une bonne marche. Le temps le permettant, c'est en plein air, sur une terrasse d'une pizzeria que nous déjeunons, repas très simple et léger, car ce soir la cuisine de notre hôtel nous attend.

Après cette pause bienfaitrice, nous repartons dans notre visite d'Albi. Nous limitons la visite à la vieille ville, car nous désirons découvrit Cordes en fin d'après-midi, bien avant la fermeture des magasins.

Nous avons déambulé dans la vieille ville, parcourant ses ruelles, toutes plus jolies les unes que les autres. Les immeubles sont parfaitement entretenus, et l'outrage des âges n'apparaît pas sur leurs façades.

Avant de quitter Albi, notre promenade à travers les ruelles de la vieille ville, nous amène à visiter le cloître de l'église Saint Salvy.

Dernier regard, la place située à l'arrière de cette église. Il était temps de retrouver nos véhicules, car à quelques mètres de leur stationnement, un violent orage s'est abattu sur la ville.

Heureusement, cet orage s'est focalisé sur Albi, et dès la sortie de la ville nous avons retrouvé les routes sèches, ce qui nous a permis de visiter en toute tranquillité Cordes sur Ciel.

Dès notre arrivée dans ce village, et après un passage à notre chambre d'hôtel, nous nous sommes promenés et découverts les curiosités du village. Nous avons commencé par la place de la Bride, juste au-dessus de notre hôtel, et point culminant du village. De cette place, il y a un point de vue général sur la campagne aux alentours du village, ainsi qu'une magnifique perspective sur de vieilles demeures de notables cordais.

Notre promenade dans ce village nous permet de découvrir les splendides halles de ce village. Certainement que ce lieu a été très fréquenté par les marchands de ce village des siècles précédents.

Nous profitons de notre visite pour flâner dans les différents magasins. Nous retrouvons ici l'éventail des articles que nous pouvons retrouver dans les différents villages touristiques. Il y a aussi de beaux articles, et des œuvres d'artistes exposées dans des galeries. L'un des problèmes de ces offres est leur prix. Il est navrant de constater ici comme dans beaucoup de villages touristiques, que le touriste est perçu comme une manne n'ayant aucune contrainte de budget. La fatigue de la journée se faisant ressentir, et l'horaire du repas étant proche, nous arrêtons là nos visites de ce village, et rentrons à l'hôtel pour nous attabler autour d'un succulent repas. Ainsi se termine cette journée bien remplie.

Le programme de la journée consiste à marier les visites de certaines bastides, avec celles des caves de l'excellent cru de la région, le Gaillac Les bastides sont des cités bâties sur des sites pratiquement vierges à l'époque du Moyen Âge. Elles se caractérisent par des plans d'habitats organisés, des chartes de protection et de fiscalité spécifiques, telles sont les descriptions de ces bastides données sur un dépliant du Comité Départemental du Tourisme du Tarn. A cause du nombre de ces bastides, le choix de celles que nous voulons visiter est draconien. Il nous faudrait plusieurs jours pour faire le tour de toutes les bastides recensées. Pour les caves, nous avons obtenu les recommandations du sommelier de notre hôtel, et là aussi il a fallu faire des choix draconiens qui se sont révélés imprécis du fait que nous étions un dimanche et que certaines caves sont fermées ce jour férié.

Nous commençons la visite des bastides en remontant la vallée de l'Aveyron (la rivière). Notre première visite est pour le village de Penne, avec les vestiges de son château, véritable nid d'aigle perché sur un éperon rocheux surplombant la vallée de l'Aveyron.

Nous avons pris une petite heure pour errer dans ce village est admirer ses ruelles et ses maisons parfaitement entretenues.

Après cette petite halte, nous reprenons notre circuit, qui nous amène par la vallée de l'Aveyron, au village de Bruniquel.

Ce village a été le lieu de tournage du film "Le vieux fusil" de Robert Enrico avec Philippe Noiret et Romy Schneider. Nous prenons la ruelle principale pour accéder aux châteaux, évidemment au sommet du village, de façon à dominer toutes les vallées environnantes. Des sites préhistoriques ont aussi été découverts dans la région.

Si je peux me permettre une petite remarque auprès de l'Office de Tourisme du village, sa notoriété serait plus grande si ses toilettes étaient plus propres. Il est déplorable que des sites de renommée internationale puissent donner une telle image de notre pays. Ce n'est pas trop demandé, d'exiger que des toilettes publiques soient nettoyées chaque matin. Et ce qui est le plus déplorable, c'est lorsque Lucette est allée signaler ce problème à l'office de tourisme du village, et qu'elle a obtenu une réponse laissant présager que cet organisme prenait peu d'importance de cette remarque.

Mais reprenons notre route, et dirigeons-nous sur Puycelsi, village médiéval fortifié, dominant la rivière Vère.

Ce village est splendide, et comme il est relativement petit, il nous permet en quelques pas de découvrir ses trésors.

Ce village est splendide, et comme il est relativement petit, il nous permet en quelques pas de découvrir ses trésors.

Comme il est l'heure de déjeuner, nous nous dirigeons vers le restaurant que nous avons réservé à notre arrivée. Mais les ruelles du village nous incitent à prendre tous les chemins, et nous nous égarons jusqu'aux vestiges de son enceinte fortifiée. Heureusement nous retrouvons vite notre chemin, car une brève averse survient au moment où nous arrivons au restaurant.

Après cette pause déjeuner, où nous avons été admirablement reçu, nous reprenons notre itinéraire qui nous amène au village de Castelnau de Montmirail.

Ce village est magnifiquement restauré. Il a été créé au 13^e siècle, et il renferme plusieurs édifices à découvrir, qui sont bien trop nombreux pour être tous représentés dans ce petit compte-rendu de notre séjour dans la région.

L'un des joyaux de ce village, est exposé dans son église, c'est la croix reliquaire de la vraie croix. Cette croix est l'un des plus beaux spécimens de l'orfèvrerie religieuse méridionale du début du XIVe siècle.

Plusieurs origines sont évoquées, mais les récents travaux sur les archives de ce village dévoilent de façon indiscutable son origine. Elle fut exécutée pour les consuls de la ville en 1341 par un orfèvre d'Albi, puis achevée par un orfèvre de Toulouse. Elle fut restaurée en 1690 par le sculpteur mazamétain Cordier.

Notre tournée des bastides s'achève sur la visite de ce village, car le programme de la journée était aussi consacré à la visite du vignoble de Gaillac, et il est temps de s'y atteler. La richesse de cette région en domaine viticole est telle qu'il nous fut difficile de faire notre choix. Lors des deux précédents repas à notre hôtel, nous eûmes le loisir d'apprécier certaines bouteilles de la carte des vins, et nous voulûmes visiter les caves de deux excellents vins, un rouge et un blanc. Le chemin pris pour ces visites de domaine nous a encore fait découvrir de magnifiques bâtiments campagnards.

C'est en arrivant à la cave du premier domaine choisie que nous découvrons avec stupeur que cette cave est tout simplement fermée le dimanche. Nous avions oublié ce détail, pour nous retraités, nous n'avons plus cette notion de repos hebdomadaire, tous les jours de la semaine étant des jours de fortes activités ! Avant de nous diriger vers l'autre cave choisie, un simple appel téléphonique nous rassure sur son ouverture. Nous allons donc au Domaine d'Escausses, à Sainte-Croix entre Albi et Cordes pour être chaleureusement accueillis par le vigneron Denis Balaran, qui nous fait partager sa passion du vin. Nous ne sommes pas prêt d'oublier sa fameuse cuvée "La Vigne de l'Oubli", un régal (nous avons dégusté modérément, volant oblige).

Cette étape entre les deux domaines fut agrémentée d'une chasse à la station service, car pour avancer il faut du pétrole, et je pensais que nous trouverions facilement des stations services ouvertes. Cette chasse nous a amenés jusqu'à la périphérie d'Albi, aux stations en libre service de l'hypermarché Leclerc, toutes les stations services rencontrées sur notre route étant, elles aussi, fermées le dimanche.

Cette journée se termine par un repas d'adieu. Il nous faut remercier le personnel de l'hôtel, tous faisant preuve de professionnalisme, de compétence, et surtout d'amabilité. Je ne connais pas la qualité des autres hôtels de la région, mais ce que je peux affirmer, et les amis de notre groupe qui ont partagé avec nous ces quelques jours ne me contrediront pas, c'est que l'Hostellerie du Vieux Cordes est un hôtel à marquer dans vos tablettes, tant pour la qualité de cet accueil, que pour le service des chambres et du restaurant, et ceci pour un prix tout à fait raisonnable.

Le programme de la journée est relativement simple, puisque consacré à notre retour, retour que nous voulons culturel et gastronomique. Pour le côté culturel, nous avions envisagé de passer par Castres, voir le musée Goya, mais voilà contretemps, ce musée est fermé tous les lundi, sauf pendant les mois de Juillet et Août. En conséquence, nous nous sommes rabattus sur la visite de Lautrec, village médiéval classé parmi les plus beaux villages de France, riche en sites touristiques mais aussi renommé par son ail rose. Pour le côté gastronomique, en plus de l'achat d'ail rose, à la demande pressante de Jean (il est fou de fruits de mer), nous avons envisagé de déjeuner à Bouzigues, si évidemment la route le permet.

Après un succulent petit déjeuner, nous prenons donc la route du retour, et sous un ciel maussade nous arrivons à Lautrec.

Cette mairie est un exemple des somptueuses demeures de ce village. Sa place est aussi un exemple des cités médiévales de la région.

Ce village possède aussi une belle église, dont nous voyons l'intérieur ci-après. Le mur du fond à l'arrière de l'autel est peint en trompe l'œil, afin de représenter une voûte.

Le village est dominé par un magnifique moulin, nommé "Moulin de la Salette", parfaitement restauré. Son toit où est fixé le mécanisme des ailes, pouvait être orienté en fonction du sens du vent.

Dernière vue de ce village, prise du moulin, et permettant de découvrir les toits du village, ainsi que son église.

En quittant ce village la pluie est survenue et nous a accompagné par intermittence tout le long de notre chemin de retour. De ce fait, l'inquiétude régnait quant à notre objectif de relier Bouzigues pour notre déjeuner, surtout chez Jean. Mais en fait nous réussîmes à atteindre ce port légèrement après 13 heures, sous une forte averse. Restait à trouver un restaurant acceptant onze personnes. Pendant que nous cherchions une place de parking, Jean trouva ce qu'il cherchait.

Nous étions chez un producteur et non un restaurant, et il ne pouvait nous offrir que sa production, qu'il pouvait toutefois accommoder en différents plats. Nous fûmes plusieurs à choisir un plateau de fruits de mer, essentiellement composé d'huîtres et de moules. Nous voyons ici Jean heureux de savoir qu'il va déguster ce qu'il attendait.

Et le plat fut tel que nous l'attendions. Nous salivions bien avant de goûter notre premier fruit de mer, et notre espérance ne fut pas déçue.

Ce fut un régal, qui clôtura notre sortie commune. A la sortie de ce point de dégustation, nous nous séparâmes. Comme nous nous étions regroupés pour limiter non seulement les frais, mais aussi pour faciliter nos excursions, nous regagnâmes Roquevaire avec Jean et Michelle, qui avaient laissé leur voiture chez nous. La route ne fût pas trop pénible, bien que chargée, normal, nous terminions une fin de semaine de 3 jours. Heureusement si je puis dire que le temps n'était pas au beau fixe pour ce lundi férié, ces intempéries ayant certainement précipité les retours.

Nous étions tous heureux de ces jours, et nous avons tous remerciés Jean-Pierre et Annie qui ont été à l'instigation de cette excursion.