Serre-Chevalier en Août 2004

Notre séjour en 2000 à Serre-Chevalier nous avait enchantés. Des membres du groupe souhaitaient renouveler cette expérience. Jean-Claude, toujours lui, reprit son bâton d'organisateur, et il nous trouva un chalet, différent de celui de 2000, parce qu'il devait accueillir un plus grand nombre de personnes. Nous voici donc repartis pour redécouvrir des lieux qui nous avaient enchantés, mais aussi, tout au moins nous l'espérons, en découvrir de nouveaux.

Avec son don d'organisateur, Jean-Claude nous a trouvé un chalet au hameau du "Casset" du village "Le Monêtier-les-Bains", une des communes de Serre-Chevalier. Il possédait suffisamment de couchage pour accueillir les treize participants suivants :

Sylviane et Jean-Claude, Michelle et Jean, Hélène et Guy, Mimi et Nono, Claude le beau-frère de Sylviane et Jean-Claude, Renée, Sylvia la cousine de Lucette, et Lucette et moi, Daniel

La disponibilité de chacun fit que pour ce séjour, il nous fallait aussi trouver un chalet pour la dernière semaine du mois de Août, et non la première de Septembre. Le chalet que Jean-Claude nous trouva était situé à quelques kilomètres du centre du village sur la route du col du Lautaret.

La photo ci-dessus montre en réalité deux propriétés, et notre chalet est celui de droite. Contrairement à ce que la photo laisse deviner, il est très vaste. De plus, son petit jardin nous permettait de passer d'excellent moment. Evidemment, le soir, à cause de la proximité de la rivière Guisane, que vous percevez en premier plan, l'humidité nous obligeait à nous rapatrier dans le salon et salle à manger.

Le hameau du Casset est un charmant petit bourg, à l'écart de la route du col du Lautaret, donc au calme, et d'où part de nombreux chemins de randonnée.

Le chemin que nous apercevons en premier plan nous a permis maintes fois d'aller au centre du village de Monêtier, ce qui nous permettait de rester à l'abri de la circulation automobile. Du chalet que nous avons loué, nous avions une magnifique vue sur le glacier du Casset.

Cette vue a été prise à partir du jardin du chalet. Le chalet étant placé au centre de circuits pédestres, nous avons opté de prendre notre déjeuner dans son jardin. Celui-ci était petit, mais offrait des abris pour nous protéger du soleil, car au plus fort de la journée, les rayons étaient puissants.

Nous apercevons au fond du jardin, la table de nos agapes, ainsi qu'un des équipements de jardin le plus rentable, la chaise longue !

Une de nos randonnées nous a permis de découvrir à l'angle d'un chemin une magnifique petite chapelle, édifice qui devait jalonner l'ancien chemin reliant la vallée de la Durance au col du Lautaret.

Cette chapelle est assez facile à trouver, car elle se situe juste en face d'une ferme qui commercialise ses produits, le chemin de cette ferme étant bien balisé.

Lors d'une autre randonnée, nous avons flâné sur le chemin du Lac de la Douche, car en voulant y monter, ce que nous ferons le lendemain, nous avons aperçu le long du sentier des champignons. En conséquence, une partie du groupe s'est attachée à leur cueillette, tandis que les autres ont été à la recherche de fraises des bois. Bref nous faisions notre marché. Pendant ce temps, je n'ai pu résister à photographier le torrent qui coulait au fond du vallon.

Cette photo nous montre la puissance de ce torrent. Il faut dire que si nous avons eu une bonne semaine au niveau de la météo, ce ne fut pas la même chose pendant les semaines précédentes. Je crois que nous avons eu beaucoup de chance, car les commerçants du village nous ont tous dit que cette semaine était la plus belle de l'été, nous ne nous en plaindrons pas. Mais ceci explique la raison de cette puissance, le massif des Ecrins ayant été précédemment très arrosé.

Le lendemain, nous avons repris le chemin du lac de la Douche. Certains ont préféré poursuivre la cueillette des champignons, ce qui explique que tout le monde n'apparaît pas sur la photo suivante.

Lors de cet effort, nous nous sommes aperçus qu'il nous manquait un peu d'entraînement. Non pas que cette montée soit difficile, bien au contraire, mais tout simplement, nous avons remarqué que la plupart des membres du groupe n'avaient plus l'habitude de faire de telle marche. Mais nous avons pris notre temps, ce qui d'ailleurs nous a permis d'admirer des points de vue magnifiques, et de voir des inscriptions insolites.

Et oui, que signifie ce panneau "Ne pas toucher au ruisseau". Voulait-il dire qu'il ne fallait pas plonger les mains. Ce qui est certain, c'est que nous n'étions pas tentés d'y plonger, la température de l'eau étant beaucoup plus dissuasive que toute inscription. Non, je crois que le panneau voulait tout simplement nous indiquer qu'il ne fallait pas modifier le cours naturel du ruisseau. Notre montée s'est poursuivie pour atteindre le petit lac de la Douche.

Petit mais splendide, comme vous le voyez sur cette photo, sa couleur laiteuse lui donne un aspect un peu irréel. Il est situé à 1900 mètres d'altitude, à la limite du parc national des Ecrins, et reçoit les eaux de la fonte de différents glaciers situés un peu plus haut.

Un jour d'air pur, où la vue n'était gênée par aucun voile atmosphérique, nous sommes montés au col du Galibier, et de là nous avons atteint un observatoire avec une petite table d'orientation. De ce point nous avons une vue sur la Vanoise, mais aussi nous apercevons le sommet du Mont-Blanc, qui n'est tout de même pas très proche.

Oui, c'est vrai, il faut bien distinguer, nous apercevons le Mont-Blanc tout à fait en arrière plan, mais je vous l'assure, c'est bien lui. Sinon cette photo montre aussi la route du col du Galibier, dans le sens Nord-Sud.. Un petit tour de 180 degrés, et vous avez une vue sur le Massif des Ecrins.

A l'heure où j'ai pris cette photo, la position du soleil était telle que j'ai eu assez de difficulté à avoir une image correctement contrastée. Il aurait fallu se lever assez tôt, et être à cet endroit au lever du soleil. Un prochain objectif pour un autre séjour.

L'Italie étant assez proche, nous avons aussi voulu faire une excursion dans ce pays. Nous sommes passé par le col de L'Echelle. Si sur le versant Ouest la montée est une montée traditionnelle d'un col, le versant Est lui, est conforme au nom de ce col. Ce n'est qu'une succession de lacets, et il n'y a plus beaucoup de col alpin de cette trempe. Il faut dire que ce passage, est un col secondaire, le col principal de la liaison France Italie de cette région étant celui du Montgenèvre. Ce col de l'Echelle est certainement mieux géré depuis que la Vallée Etroite qu'il dessert, a été cédée à la France suite aux accords franco-italiens de 1947. A notre retour, les aléas de la circulation en étant la cause, nous n'avons plus retrouvé nos amis. En conséquence, avec Lucette nous avons décidé de le reprendre, dans le sens Italie France cette fois, et d'aller visiter la vallée de la Clarée, aussi dénommée, mais bien à tord, la vallée de la Névache, nom de son plus important village.

Sur la route du retour vers notre chalet, toujours dans la vallée de la Clarée, nous avons été tellement impressionnés par la floraison d'une résidence, que je l'ai photographiée, afin de partager ce coup de cœur avec vous.

Je ne connais pas le propriétaire de cette maison, mais s'il lit cette page, il faut qu'il sache que je le félicite de son travail. Je ne sais pas s'il y avait un concours de maison fleurie, mais si oui, il a dû recevoir un prix.

Mais la semaine passa, et il fallut rendre les clefs du chalet, et prendre la route du retour.