Retrouvailles de Septembre 2005

Depuis notre voyage en Algérie du 4 au 8 Mai 2005, et après les deux dernières retrouvailles, la volonté de Lucette s'intensifia pour localiser et trouver ses autres camarades de classe. Je l'ai accompagné dans ses recherches et par les moyens modernes de communication, c'est à dire Internet, nous avons réussi à retrouver en quelques semaines neuf nouveaux amis de classe. Cette chasse fut épique, et je me propose de vous la narrer avant de parler de la réunion de retrouvailles qui en découla.

Retour au début :

du chapitre

 

 

Recherches des camarades perdus de vue

Au début de ces nouvelles recherches, et en incluant les camarades algériens des classes du Cours Complémentaires de la Pointe-Pescade, 20 personnes s'étaient retrouvées. Nous allons voir comment avec beaucoup de volonté, de la chance et de la persévérance, nous avons pratiquement augmenté ce nombre de 50%.

Immédiatement après la réunion de Juin chez Serge et France, Lucette entreprit ses démarches. Et tout simplement en prenant les pages blanches sur Internet, mais en effectuant les recherches uniquement par les noms des régions françaises, elle retrouva Jean Louis Grima. Il habitait tout simplement sur Paris, et son numéro de téléphone n'était pas sur liste rouge. Vous dire la joie de Lucette lorsqu'elle eut confirmation que ce Jean Louis Grima était bien le camarade de classe recherché, n'est pas nécessaire, vous devez l'imaginer. Lors de son entretien elle lui demanda, comme elle le fera pour tous les autres amis retrouvés, si elle pouvait divulguer ses coordonnées à tous les camarades de classe déjà retrouvés, ce qu'il accepta, comme tous les camarades que Lucette retrouvera ultérieurement. Immédiatement je transmis l'information par courrier électronique à tous les camarades de classe possédant une adresse électronique, et pour les autres, nous prîmes le téléphone.

Photo J.L. Grima

Retour Liste illustration

Jean-Louis Grima avec son épouse lors d'un voyage à Malte

Jean-Louis Grima avec son épouse lors d'un voyage à Malte

Peu de temps après, une autre personne fut localisée. Pour celle-ci il fallut beaucoup de chance, et un peu de raisonnement. Pour les camarades filles, le problème devenait ardu, car en se mariant, ce qui est le court normal de la vie, elle perdait l'usage de leur nom de jeune fille pour prendre celui de leur mari. Comme la génération de Lucette est née autour de l'année 1943, très peu de ses camarades de classe s'étaient mariées avant leur arrivée en métropole, donc nouveau nom d'usage inconnu pour la plupart. La deuxième personne retrouvée lors de cette campagne de recherche fut Viviane Rigaud. La chance fut que dès son retour en métropole Anne Marie Canu rencontra Viviane dans un supermarché à Grenoble. Lors de notre réunion de Juin, Anne Marie se rappela de ce détail. A partir de ce fil, nous avons recherché dans cette région par le nom de jeune fille, la camarade de classe pouvant être veuve, divorcée ou tout simplement restée célibataire. Heureuse supposition, car une Viviane Rigaud fut localisée dans la proche banlieue de Grenoble, qui s'avéra être la camarade de classe. Nous eûmes beaucoup de chance, car entre 1962 et maintenant, Viviane eût une vie de famille, et quitta la région grenobloise. Malheureusement pour elle, les aléas de la vie l'amenèrent à reprendre son nom de jeune fille, et la ramenèrent en région grenobloise. C'est ainsi que Lucette retrouva Viviane. La conversation téléphonique fût intense et en quelques minutes des années de vie furent détaillées. Là aussi nous nous empressâmes de divulguer l'information aux autres camarades de classe.

Photo J.M. Lopez

Retour Liste illustration

Viviane Rigaud

Viviane Rigaud joyeuse

Cette approche de recherche de camarade féminine fut encore exploitée pour une autre personne, Marie-Claire Le Gars. Lucette savait que sa camarade de classe avait des racines bretonnes. Ne sachant si elle s'était mariée, nous recherchâmes par le nom de jeune fille sur cette région. Nous trouvâmes une Marie-Claire Le Gars sur la région nantaise, qui s'avéra être la camarade de classe. Au risque de me répéter, vous imaginez que la conversation téléphonique fut intense. Ses coordonnées furent transmises à tous les camarades de classe. Cette retrouvaille se déroulait fin Août, mais elle ne fut pas la seule de la semaine.

Photo L. Gatt

Retour Liste illustration

Marie-Claire Le Gars

Marie-Claire Le Gars il y a longtemps

Une autre camarade, Maria Rapallo fut retrouvée. Pour elle, une autre technique fut utilisée. Evidemment par les pages blanches nous ne trouvâmes aucune Maria Rapallo. Mais ce nom de famille me semblant peu répandu en France, nous avons pensé que si Maria avait un ou plusieurs frères, ce que Lucette ignorait, ou si ses parents étaient encore vivants (ceux de Lucette l'étant, pourquoi pas ceux de sa camarade), nous pourrions retrouver Maria par ce biais. Heureux raisonnement, car la recherche sur les pages blanches nous permit de trouver une dizaine de Rapallo avec un prénom masculin, et le deuxième sur la liste s'avéra être un frère de Maria. Après lui avoir expliqué les raisons de sa recherche, ce frère donna à Lucette les coordonnées de Maria, qu'elle appela immédiatement. Maria était folle de joie, d'autant plus qu'elle dit à Lucette que la semaine précédente elle disait à son mari ou sa fille, qu'elle était désolée de n'avoir retrouvé aucun lien avec son enfance. D'un seul coup, nous venions de lui proposer un pont lui permettant de renouer des contacts de plus de 40 ans. Évidemment, nous n'avons pas manqué de diffuser ses coordonnées à tous les camarades de classe.

Photo J.M. Lopez

Retour Liste illustration

Maria Rapallo

Maria Rapallo, toute heureuse

Mais il était dit que cette première semaine de Septembre devait être fructueuse. Comme nous vous l'avons signalé dans le premier chapitre, Lucette avait perdu de vue son amie Aline Teboulle. Elle savait qu'elle avait eu de grands malheurs, et qu'elle avait émigré en Israël. Depuis toujours elle voulait la retrouver, mais comment faire ? J'avais écrit à l'ambassade de ce pays à Paris pour leur demander s'il existait un moyen de recherche par leur canal, mais j'attends toujours leur réponse. Toujours avec le même résultat j'avais contacté d'autres organismes israélites ou d'amitiés franco-israéliennes. Bref, nous étions résignés à faire de vaines recherches. Nous savions toutefois qu'une camarade commune à Lucette et Aline avait reçu une carte postale d'Aline. Sous la très forte insistance de Lucette, cette amie pu retrouver cette correspondance, ce qui permit à Lucette d'avoir le nom marital d'Aline, et son lieu de résidence. Fort de ces informations nous demandâmes aux renseignements internationaux son numéro de téléphone. Hélas nous n'eûmes pas de résultat. Mais éclair, l'amie commune à Lucette et Aline avait parlé que leur amie vivait dans l'appartement de son père, aussi nous leur demandâmes le numéro du père de Aline. Et là, eurêka ! nous avons obtenu un numéro. De suite Lucette le composa, et qu'elle ne fut pas sa joie lorsqu'elle entendit au bout du fil Aline. Je crois que des deux côtés du téléphone les yeux s'humidifièrent. Après un rêve de plus de vingt ans, Lucette venait enfin de renouer des liens avec son amie. Après plusieurs dizaines de minutes de conversation, elles se quittèrent en s'engageant à conserver ces nouveaux liens, et Aline promit à Lucette de venir à la prochaine réunion des camarades de classe, ce qu'elle ne pourra faire comme nous le verrons prochainement. Nous nous empressâmes à diffuser cette information à tous les camarades de classe.

Photo D. Larcier

Retour Liste illustration

Aline Teboulle

Aline Teboulle en 2006, heureuse de revoir Lucette

Effet boule de neige, lors de leur conversation téléphonique, Lucette fit le point des retrouvailles, et dans leur discussion, Aline lui précisa qu'avant de partir de France, elle avait appris que leur ancien professeur de mathématiques, M. Désiré Turjeman, résidait près d'Enghien. Par les pages blanches, nous eûmes son numéro de téléphone, et immédiatement Lucette composa le numéro trouvé. Surprise et joie, des deux côtés je crois, c'était bien leur ancien professeur de mathématiques. Celui-ci semblait étourdi de cette retrouvaille, mais c'est Lucette qui fut ébahie lorsqu'il lui demanda des nouvelles de ses oncles Georges et Roger. Ressentant son étonnement, il lui précisa qu'il jouait avec eux (contre eux en réalité) au basket-ball, ce que Lucette ignorait. Cette retrouvaille fut diffusée aux camarades, et tous revécurent leur cours de mathématiques. Pour certains (et surtout une camarade qui me comprendra lorsqu'elle lira ces lignes), ce n'étaient pas d'heureux souvenirs qui ressurgissaient, car ils étaient fâchés non pas avec le professeur, mais tout simplement avec la matière qu'il enseignait.

Quelques jours après cette chasse, Lucette eut au téléphone ses camarades Mohamed Larbi du Canada, et Ahmed El Affaf d'Algérie. Lors de ces discussions elle fit le point des retrouvailles, et les deux lui donnèrent de précieux renseignements concernant un autre camarade de classe Djafar. L'un lui précisa qu'il vivait en France (oui mais où ?), alors que tous pensaient qu'il était en Algérie, et l'autre, en plus de lui confirmer son lieu de séjour, lui a donné son prénom, car tous l'appelaient tout simplement par son nom de famille. Avec ces renseignements nous localisâmes un Robert Djafar. Lucette composa ce numéro, qui s'avéra être celui de son camarade de classe. Ce dernier fut surpris de cette reprise de contact, mais surtout du fait qu'aucun n'était parti dans un autre monde lorsque Lucette énuméra la liste des camarades retrouvés.

Mais plus nous avancions, plus les difficultés de recherche s'intensifiaient. J'avais constaté en naviguant sur des sites pieds-noirs, que de nombreux avis de recherche étaient émis. J'ai donc utilisé ce moyen pour amplifier nos efforts de recherche. J'ai déposé des avis sur quelques sites en relation avec la situation géographique de l'école de la Pointe-Pescade, soit "bainsromains.com", "notre.pointe.pescade", et "alger50.com". L'administrateur du site des Bains Romains me répondit de suite qu'il plaçait cet avis en diffusion (pour les deux autres sites, ceci était fait automatiquement), mais il me donna aussi deux précieuses informations pour deux amies de Lucette. Si l'une de ces informations ne se concrétisa pas (homonyme de nom), ce fut un succès pour l'autre. Par l'information reçue, Lucette contacta un lien familial de sa camarade, qui après s'être assuré de son intention, lui communiqua le numéro téléphonique de Marcelle Cholbi. Les deux amies furent heureuses de se retrouver.

La consultation des sites est riche d'enseignement. Lucette avait un camarade, dont elle ne se souvenait plus de son prénom, ni de l'orthographe exacte de son nom. Difficile dans ce cas de lancer des recherches. Aussi en consultant le livre d'or du site de la Pointe-Pescade, Lucette reçut une illumination, une personne parlait de ce camarade qu'elle recherchait, Jean-Luc Franceschi. Tout en demandant à la personne qui en parlait, s'il pouvait contacter ce camarade pour lui dire que Lucette le recherchait, nous avons exploré les pages blanches. Et là, nous avons trouvé un numéro sur la région toulousaine. Lucette le composa, et elle renoua ainsi directement le lien avec son camarade de classe.

Mais par l'article qui parlait de son camarade, elle sut aussi que son professeur de français de la 6e, Mme Sansot était toujours vivante, mais malheureusement sans souvenir de son passé. Ceci l'attrista, car elle aurait aimé lui parler.

Pour retrouver un autre camarade de classe, nous avons utilisé un autre moyen. Mon beau-père est un passionné de généalogie, et il a construit son arbre à la méthode de son époque, fiche et consultation des archives. Il y a maintenant d'excellents logiciels, qui sans tout faire, permettent de faciliter la gestion des fiches et des liens. Comme pour tout généalogiste, il a rencontré des difficultés sur certaines branches de son arbre. La puissance d'Internet est telle, que certains éditeurs ont compris qu'il fallait aider ces généalogistes, en leur proposant de mettre en ligne leurs arbres, pour faciliter leur consultation, et si possible leur enrichissement. C'est ce que j'ai fait avec l'arbre de mon beau-père. Par les demandes d'information que j'ai reçues, je me suis aperçu que ces consultations étaient réelles, et je me suis dit que je pouvais peut-être utiliser ce moyen pour retrouver des camarades de classe de Lucette.

Cette méthode fut une réussite pour retrouver Hervé Calatayud, camarade de classe de la dernière année, mais aussi son cousin Yves Calatayud, lui aussi au Cours Complémentaire, dans une autre classe mais dans l'équipe de sport de Volley-Ball de l'école, compagnon de Lucette en tant que moniteur de colonie de vacances de la mairie d'Alger, et flirt d'une amie et camarade de classe de Lucette. De plus Lucette savait que Yves avait une s½ur prénommée Michèle. J'ai donc utilisé les moteurs de recherche des sites de généalogie, et à un moment donné j'ai remarqué une branche possédant des liens similaires avec les prénoms. J'ai donc écrit à la personne ayant édité cet arbre sur Internet, mais comme nous étions en période de vacances, il fallut attendre une bonne semaine pour avoir une réponse. Cette personne fut enchantée de ma démarche, et il me dit qu'il était le neveu de Hervé, et il nous communiqua le numéro de téléphone de ce dernier. Mais là encore, il fallut attendre quelques jours, car Hervé était en vacances.

Photo J.M. Lopez

Retour Liste illustration

Hervé Calatayud

Hervé Calatayud et Gérard Alunni en Septembre 2005

Dès son retour, et dès qu'il prit connaissance du message de Lucette il l'appela, tout heureux de retrouver des camarades de classe. Il donna à Lucette les coordonnées de son cousin Yves. Mais là encore il fallut attendre, car Yves était lui aussi en vacances (ah ces retraités !). Ce n'est qu'une semaine plus tard qu'il contacta Lucette, lui aussi tout heureux de retrouver des camarades, de sport dans son cas. Il était temps car 4 jours plus tard se déroulait la réunion de retrouvailles du 30 Septembre. Il promit de venir, ce que confirme la photo suivante.

Photo J. Martin

Retour Liste illustration

Yves Calatayud

Yves Calatayud avec son cousin

C'est ainsi que Lucette retrouva neuf nouveaux camarades qu'elle convia à la réunion du 30 Septembre 2005, à l'occasion du passage de Mohamed Larbi en France.

Retour au début :

de la section

du chapitre

 

Les retrouvailles de Septembre 2005

Mohamed Larbi que les camarades de classe avaient revu à Alger lors de leur dernier voyage, devait faire un voyage d'affaire en Asie. Il nous proposa de faire escale en France lors de son voyage aller, et de nous réunir chez l'un d'entre nous. Avec empressement Lucette accepta. La date du 30 Septembre fut choisie uniquement en fonction des contraintes de Mohamed. Sa visite étant inopinée, nous n'avons pas eu beaucoup de temps entre la décision de faire cette réunion, et sa réalisation. Ceci explique pourquoi seulement 16 élèves sur les 29 retrouvés purent se joindre à cette réunion de retrouvailles.

Une semaine avant la date de la réunion, Lucette eut une déception, son amie Aline lui annonça que contrairement à ce qu'elle espérait, elle ne pouvait venir revoir ses camarades. Des obligations trop importantes l'obligeaient à rester en Israël. Par contre, elle promit de téléphoner ce jour, afin de discuter avec quelques-uns de ses camarades. Nous avions aussi contacté Ahmed El Affaf, pour savoir s'il voulait venir. Malheureusement il ne pouvait se libérer, et là aussi il promit de contacter ses camarades pendant cette journée. Lorsque Lucette avait renoué le lien avec son professeur de mathématiques, elle lui avait demandé aussi que s'il voulait venir, il serait le bienvenu. Ne pouvant se libérer pour cette date, il s'engagea aussi à contacter ses anciens élèves lors de la réunion.

Le jour de la réunion arriva, et la météo fut de notre côté. La veille un vent violent balayait la Provence. Comme par miracle, il s'arrêta dans la nuit, ce qui nous permis de passer cette mémorable journée à l'extérieur, au bord de notre piscine, et autour d'une paella préparée par Lucette et son petit cousin et camarade de classe Jean-Marc Verdu, assisté de sa femme comme le montre cette photo.

Photo D. Larcier

Retour Liste illustration

Préparation de la paella

Lucette, Jean-Marc et sa femme Josette en pleine préparation de la paella

Ce Vendredi 30 Septembre 2005 il y avait les élèves suivants :

Gérard Alunni, Hervé Calatayud, Anne-Marie Canu, Alain Dipas, Serge Domenech, Lucette Gatt, Lucette Guillien, Alain Hanana, Mohamed Larbi, Andrée Libaude, Marie-Hélène Lluzar, Jean-Marie Lopez, Maria Rapallo, Viviane Rigaud, Christian Savaill, et Jean-Marc Verdu.

Il y avait aussi Yves Calatayud qui ne voulait pas manquer cette réunion avec d'anciens camarades de sport, et comme il n'y avait qu'une année de différence entre les classes fréquentées, les souvenirs de classe étaient aussi pratiquement identiques. La majorité des camarades était accompagnée par leur conjoint ou conjointe. Nous fûmes donc une trentaine à cette réunion.

Photo D. Larcier

Retour Liste illustration

Discussion entre camarades

Discussion entre camarades

Tous les camarades furent heureux de se revoir, pour certains après plus de 40 ans de séparation. Les clans qui existaient lors de la période scolaire avaient tendance à se reformer. Des photos furent prises, d'autres d'évènements antérieurs furent échangées.

Photo J.M. Lopez

Retour Liste illustration

Une partie de la tablée

Une partie de la tablée

Photo J.M. Lopez

Retour Liste illustration

Une autre partie de la tablée

Une autre partie de la tablée

Les appels téléphoniques promis furent reçus. Nous eûmes un premier appel de Aline. Nombreux furent les camarades qui voulurent lui parler. Je suis sûr que de l'autre côté du téléphone, Aline devait avoir beaucoup d'émotion. Quelques instants après, nous eûmes un appel du professeur de mathématiques, Désiré Turjeman. Évidemment tous ses anciens élèves voulaient lui parler, mais je crois qu'il n'en a eu que quelques-uns. Normal, sinon nous y serions encore. Pour l'avoir rencontré quelques jours plus tard, je suis certain qu'il a été ému et enchanté de pouvoir discuter avec d'anciens élèves. Cette classe était la première de sa carrière professionnelle, et est-ce ce critère ou un autre qui l'a marqué, toujours est-il qu'il s'en souvient très bien. Ce fut ensuite le tour de Ahmed El Affaf de nous contacter. Il était heureux de nous appeler, et je sais qu'il aurait aimé être avec nous. Nombreux furent ses camarades qui lui parlèrent.

Avec ces échanges et ses appels téléphoniques, la journée s'écoulait. Pour certains, l'heure de la séparation arrivait, des obligations planifiées bien avant la décision de tenir cette réunion de retrouvailles les amenant à nous quitter.

Photo D. Larcier

Retour Liste illustration

Le groupe des camarades en Septembre 2005

Le groupe des camarades en Septembre 2005

Debout dernier rang de gauche à droite :
Jean-Marc Verdu, Christian Savaill, Anne-Marie Canu, Marie-Hélène Lluzar
Debout rang intermédiaire de gauche à droite :
Maria Rapallo, Viviane Rigaud, Lucette Guillien, Gérard Alunni, Yves Calatayud
Accroupis de gauche à droite :
Alain Dipas, Alain Hanana, Hervé Calatayud, Mohamed Larbi, Lucette Gatt, Jean-Marie Lopez

Dans ces moments intenses, ce n'est qu'après le départ des camarades engagés sur d'autres obligations, que nous nous rappelâmes que nous n'avions pas encore fait une photo du groupe. Il manque donc dans cette photo, Serge Domenech et Andrée Libaude.

Photo D. Larcier

Retour Liste illustration

Une partie des 'pièces rapportées'

Une partie des "pièces rapportées"

Debout à l'arrière, de gauche à droite :
Huguette l'épouse de Gérard Alunni, Josette l'épouse de Jean-Marc Verdu, Alain le mari de Marie-Hélène Lluzar, Daniel l'époux de Lucette Gatt, Denis le mari de Lucette Guillien, Joseph l'époux de Maria Rapallo, Michel le mari de Anne-Marie Canu, et n'oublions pas Anna la maman de Lucette Gatt
Accroupis de gauche à droite :
Gisèle la femme de Alain Dipas

N'oublions pas non plus les " pièces rapportées ", qui eux aussi participèrent d'une certaine façon à cette fête. Ils partagent aussi toutes les émotions ressenties par chaque camarade. Pour moi le mari de Lucette, je peux dire que ces démarches en recherche de camaraderie, m'a permis de voir Lucette heureuse à en pleurer.

Photo D. Larcier

Retour Liste illustration

Consultation des souvenirs

Consultation des souvenirs photos

Ayant prévu que ce moment de séparation allait être repoussé le plus tard possible par la majorité des participants, nous avions prévu pour la soirée un nouvel apéritif, une anisette pour beaucoup, et quelques brochettes et merguez accompagnées par du rosé, le tout pour rappeler les bonnes odeurs et coutumes de là-bas. En cette fin de mois de septembre, les soirées devenant plus fraîches, et la présence de la piscine amenant de l'humidité, nous terminâmes cette journée dans notre salon, avec les amis qui logeaient chez nous, et autour d'un café et de son traditionnel accompagnement.

Retour au début :

de la section

du chapitre

Aller aux chapitres précédent ou suivant

Retour à la page de garde du document

Cours Complémentaire de Pointe Pescade - Retrouvailles de Septembre 2005 entre camarades de classe

© Daniel Larcier - Décembre 2006