Le chapitre "Introduction" de la page des retrouvailles du cours complémentaire de Pointe Pescade décrit comment l'envie de ces retrouvailles est venue à l'esprit de Lucette. Bien que l'année passée dans la classe de 3e du cours complémentaire de Saint Eugène ne fut pas aussi intense pour Lucette, elle eut aussi des camarades. Forte de son expérience dans ses recherches, elle en commença de nouvelles pour retrouver ses amies de cette classe qu'elle n'avait pas revues. Très rapidement nous nous sommes aperçus que ce nouvel axe de recherche était bénéfique à celui du cours complémentaire de Pointe Pescade, chacun ou chacune ayant ou ayant eu des ami(e)s de l'autre école, les différents villages composant l'agglomération de Saint Eugène d'alors étant très imbriqués les uns aux autres, bien qu'ayant tous leur esprit de clocher.
Nous allons donc commencer par découvrir les premières camarades de cette classe que Lucette avait retrouvées, bien avant d'entreprendre ses recherches, puis nous décrirons comment nous avons procédé pour avancer dans nos recherches. Comme celles-ci n'ont été commencées que récemment, elles sont bien moins avancées que celle du cours complémentaire de la Pointe Pescade, mais avec le temps, je pense que ces recherches seront aussi fructueuses, bien que pour cette classe la difficulté s'accroît, car c'était une classe de filles uniquement et beaucoup ont dû perdre l'usage de leur nom de jeune fille pour celui de leur époux.
Pour mettre un visage sur les noms des camarades de classe, le chapitre "Trombinoscope" est tout indiqué.
Commençons par présenter cette classe de troisième du Cours Complémentaire de Saint Eugène, de l'année scolaire 1959-1960.
La classe de 3e de 1959-1960 du Cours Complémentaire de Saint Eugène
Quelques mois s'étaient passés depuis l'arrivée de Lucette en métropole. Des mois bien difficiles pour s'accommoder à ce pays qui était le sien, mais qui lui était inconnu. Heureusement, elle retrouva un travail dans la société qui l'avait employée juste avant son départ d'Algérie. Le jour de ses 20 ans, ses camarades de travail lui firent cadeau d'un immense bouquet de fleurs. C'est chargé de ce bouquet qu'elle prit le métro pour rentrer chez ses parents qui habitaient un appartement à Massy-Palaiseau dans la banlieue sud de Paris. Et c'est dans ce métro, les bras encombrés du bouquet de fleurs, qu'elle vit entrer dans le wagon son amie de Saint Eugène, Marie-Paule Gallea. Celle-ci s'était mariée et habitait Palaiseau, à proximité de l'appartement où résidait les parents de Lucette. Après plusieurs étapes, maintenant Marie-Paule vit aux Etats-Unis.
Dans le courant des années 1970 (quelle année, je ne m'en souviens plus), une Association (ou Amicale) de Souvenirs de Saint Eugène s'est créée en Provence. Peu de temps après sa constitution cette association organisa une réunion à Tourves dans le Var au début du mois de Juillet. Ce devait être une des premières réunions, car tous les participants s'interpellaient pour obtenir différentes adresses. C'est ainsi que Lucette retrouva Paulette Demenois. Les deux amies furent tellement heureuses de se retrouver, que Paulette qui habitait près de Toulon, nous invita le lendemain soir chez elle (nous étions en vacances chez les parents de Lucette, à Roquevaire dans les Bouches du Rhône).
Ce jour arriva, et Paulette et son mari nous accueillirent chez eux. Il y avait un couple, et lorsque Lucette le salua, la jeune femme de ce couple lui dit "Et moi, tu ne me reconnais pas !". La phrase avait à peine été prononcée que Lucette s'écria "Michelle !". Elle venait de reconnaître Michelle Rovira que Paulette avait invité en nous en faisant la surprise. Lucette était heureuse, car en quelques jours elle venait de retrouver deux amies.
Deux des premières camarades retrouvées (au milieu en pantalon Paulette, à ses côtés en jupe rouge Michelle, et à l'extrême droite Lucette)
Nota : En partant de la gauche, la seconde personne est Marie-Paule Canet, qui était avec certaines camarades en 4e au cours complémentaire de Saint Eugène.
Nous restâmes en contact permanent avec ces deux dernières camarades. Par contre, avec Marie-Paule ce fut beaucoup plus épisodique, son éloignement aux Etats-Unis en étant la raison.
A partir de ces 3 premières camarades retrouvées, nous avons étendu nos recherches. En Mai 2005, avec des camarades de classe du cours complémentaire de la Pointe-Pescade, nous avons fait un voyage de retour en Algérie. Lors de ce voyage, Lucette a retrouvé deux anciennes camarades du cours complémentaire de Saint Eugène, Saliha Larbi et Yasmina Mimoun. Ces deux amies étaient venues nous rejoindre le soir à notre hôtel à Sidi Ferruch. Ce fut d'abord Saliha qui nous rejoignit. Nous la voyons ci-dessous en compagnie de Lucette lors de cette rencontre. Les camarades étaient heureuses de se revoir après 45 ans de séparation.
Quelques minutes plus tard, nous vîmes arriver Yasmina. Il y eut d'autres camarades algériens du cours complémentaire de Pointe Pescade, mais Saliha et Yasmina furent les deux camarades algériennes du cours complémentaire de Saint Eugène que Lucette retrouva.
Yasmina (à droite) avec ses camarades
L'émotion de la rencontre m'a fait oublier de prendre des portraits de Yasmina lorsqu'elle nous rencontra, mais nous la voyons ici (à droite) en discussion avec Serge, un de ses camarades de classe de la Pointe Pescade.
Après ce voyage en Algérie, Lucette se consacra à retrouver d'autres camarades de la Pointe Pescade (je vous ai déjà dit qu'elle a commencé ses recherches intenses par ce collège). Dans ses recherches elle retrouva des camarades qui, comme elle, redoublèrent leur 3e au cours complémentaire de Saint Eugène, Maria Rapallo et Marie-Claire Le Gars. Lors de ces recherches, lorsque Lucette retrouva un de ses camarades de Pointe Pescade, Jean-Louis Grima, elle retrouva aussi sa s½ur, Jocelyne Grima, qui fut sa camarade de classe à Saint Eugène.
Lucette avait appris qu'une de ses camarades de Saint Eugène (qui fut également sa camarade de classe en 6e à la Pointe Pescade), était une cousine ou petite cousine d'un de ses camarades de la Pointe Pescade, lequel lui donna ses coordonnées. C'est ainsi que Lucette réussit à retrouver Monique Sambuchi.
L'amie suivante qu'elle retrouva fut Jacqueline Bouffard. Là ce fut de la chance et un peu de mémoire. Jean-Louis Grima, un camarade de Pointe Pescade que Lucette avait retrouvé fin Juin 2005, était venu à notre réunion de retrouvailles du 9 Septembre. Peu de jours après cette réunion, il vînt nous rendre visite chez nous pour échanger des souvenirs. Nous voulions en plus de passer une bonne journée avec lui et sa femme, recueillir des informations sur les camarades de Pointe Pescade que Lucette recherche, Annie Rive, Hugues Leseigneur et Alain Fages. Ce dernier était voisin de Jean-Louis, et ils étaient souvent ensemble lors de leur temps de loisir. En montrant une photo, Jean-Louis cita les noms de tous ses camarades de jeux figés sur celle-ci. C'est ainsi qu'il prononça le nom de Buffard. Ceci réveilla un souvenir chez Lucette. Pour elle ce n'était pas Buffard mais Bouffard, et elle se souvînt d'une camarade de classe Jacqueline Bouffard, qui habitait la Pointe Pescade. En discutant avec son ami, elle comprit que Jacqueline était la s½ur du camarade de jeu de Jean-Louis, mais les deux camarades n'étaient toujours pas d'accord sur le nom. Lucette se souvenait aussi qu'elle avait été invitée par son amie à ses fiançailles, ainsi que du nom de son fiancé. Fort de ces informations nous avons plongé dans les pages blanches de l'annuaire sur Internet, et après quelques coups de fils infructueux, nous eûmes la chance de retrouver Jacqueline. C'est vrai que nous eûmes de la chance, mais c'est vrai aussi que cette description de la recherche montre l'importance du moindre détail, et que mettre des souvenirs en commun permet parfois d'accumuler un maximum d'indices qui facilitent ensuite les recherches.
Lors de notre réunion de retrouvailles du 9 Septembre, Lucette fit la relation entre le visage de Jean-Paul, le mari de sa camarade Fernande Planès et celui d'une des camarades de classe de Saint Eugène. Et c'est à ce moment qu'elle fît la relation des noms de famille, et qu'elle comprit que Jean-Paul était tout simplement le frère de Marie-Pierre Traniello. Il n'avait pas sur lui les coordonnées de sa s½ur, mais il promit de nous les expédier dès son retour à son domicile. Ne voyant rien venir, nous les avons relancé, et c'est ainsi que Lucette réussi à contacter Marie-Pierre.
Le Noël 2006 et le jour de l'an 2007 étaient à peine terminées qu'une nouvelle camarade, Monique Groux, était retrouvée. En lisant les messages déposés sur le site de Pointe-Pescade, je constate qu'un internaute parle de la famille Groux. Cette personne dit que sa famille et la famille Groux, instituteur à l'école de la Pointe Pescade, étaient très liées. Très rapidement cette personne me répond et m'informe que leurs amis sont rentrés en métropole dès 1956, et l'une de leurs deux filles ne peut donc être la camarade de classe. Mais il lui semble que ces amis étaient une famille plus nombreuse, et il me donne le nom actuel d'une des deux filles Groux, ainsi que son village de résidence. Avec ces renseignements je consulte les pages jaunes de l'annuaire, et Lucette contacte cette personne. Celle-ci lui confirme qu'elle a bien une cousine se prénommant Monique, et en échangeant des souvenirs, affirme que sa cousine est bien la camarade de classe. Elle donne à Lucette son nom marital, ainsi que son lieu de résidence, et avec ces informations nous obtenons son numéro de téléphone. Lucette réussit à lui parler le jeudi 4 janvier.
Si nous récapitulons, à ce mois de Janvier 2007, les camarades de la classe de 3e de l'année scolaire 1959-1960 du cours complémentaire de Saint Eugène sont au nombre de 13. Nous avons, par ordre alphabétique :
Jacqueline Bouffard, Paulette Demenois, Marie-Paule Gallea, Lucette Gatt, Jocelyne Grima, Monique Groux, Saliha Larbi, Marie-Claire Le Gars, Yasmina Mimoun, Maria Rapallo, Michelle Rovira, Monique Sambuchi, et Marie-Pierre Traniello
Gageons qu'un grand nombre des camarades recherchées viendront rejoindre cette liste.
Il y avait 32 élèves dans cette classe de 3e, par conséquent il en reste 19 à retrouver. Par ordre alphabétique, nous avons (rappelons que ces noms sont les noms de jeunes filles de ces camarades) :
Michèle Abbad, Hélène Allemand, Marie-Paule Angélini, Huguette Anglade, Christiane Barthélémy, Jocelyne Breton, Josette Cocher, Evelyne Darmon, Guahoujda Djadouln, Monique Kinkelle, Marie-Rose Ligori, Josette Mahiquès, Irène Martinez, Claude Masoyer, Janine Mérieux, Eliette Monier, Madeleine Pontillo, Marie-Jeanne Serra, Marlène Trigano
Nous espérons tous que cette liste ira en diminuant pour aller grossir celle des camarades retrouvées. Si un lecteur possède le moindre indice sur l'une de ces personnes recherchées, qu'il me contacte.
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Cours Complémentaire de Saint Eugène - Situation des recherches des camarades de classe
© Daniel Larcier - Mai 2007