Le Dimanche 8 Mai

Très tôt nous nous éveillons, afin de faire notre toilette et prendre notre petit déjeuner avant le départ pour l'aéroport Houari Boumediene. A l'heure convenue le car quitte l'hôtel. Un mot sur celui-ci. Pendant toute la durée du séjour, nous avons apprécié la propreté de l'établissement, et la qualité de ses chambres. Je ne sais si tous les hôtels de tourisme de ce pays sont de cette qualité, mais pour celui-ci il n'y a rien à dire. Par contre la qualité des repas laisse à désirer, et je pense que cet aspect devrait être revu par la direction. Sans que le manger soit infect, il manque surtout d'originalité et de renouvellement, ayant pratiquement tous les soirs droit à une chorba, soupe traditionnelle algérienne.

A notre arrivée à l'aéroport, nous sommes effarés par la densité de voyageurs, la même aérogare étant utilisée pour les vols internationaux et intérieurs. De plus, chacun comprend que les mesures de sécurité des voyageurs soient aussi draconiennes, mais tout le monde passant par les mêmes passages, des encombrements surviennent. Malgré l'effort de notre guide Azedine qui nous accompagne dans l'aérogare, notre embarquement s'éternise, et c'est avec plus d'une demi-heure de retard que nous prenons place dans l'avion nous ramenant sur Marseille. Plus de trois contrôles entre notre arrivée à l'aéroport et notre entrée dans l'avion, avec une identification visuelle de nos valises au pied de l'avion, ne peuvent qu'entraver la fluidité de l'embarquement. Mais tout le monde comprend qu'il faut passer par ces étapes contraignantes pour éviter les graves incidents pouvant survenir dans le transport aérien.

Une fois en place dans l'avion, celui-ci décolle immédiatement, et prend la direction de Marseille. Un dernier coup d'½il à travers le hublot nous permet d'entrevoir le littoral algérien.

Photo D. Larcier

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Nuage au-dessus des Baléares

Nuage au-dessus des Baléares

La méditerranée est à peine survolée, qu'au loin nous apercevons des nuages, annonçant les îles Baléares que l'avion approche avant de prendre la direction de Marignane. Après environ une heure de vol, l'avion amorce sa descente. Peu de temps après, la côte française est aperçue, et nous entrevoyons le moutonnement de la mer, caractéristique d'un fort mistral balayant le couloir rhodanien. Nous touchons enfin le sol français, après un vol sans histoire. Le temps de récupérer nos valises, et après un dernier salut, chacun repart vers son chez soi. Après 30 minutes de voiture, nous voici à Roquevaire, où les parents et Jean-Charles nous attendent pour déjeuner. Les premières impressions sont échangées, mais ceci est une autre histoire.

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Voyage en Algérie du 4 au 8 Mai 2005, ou Retour au Pays de Lucette - Dimanche 8 Mai

© Daniel Larcier - Janvier 2007