Le Jeudi 5 Mai

Le lendemain matin, quelle ne fut pas la surprise de tous les pieds-noirs, à voir un ciel gris, accompagné d'une pluie qui ressemblait plus à un crachin breton ou normand qu'à la pluie traditionnelle de la région. Je me suis dit que ceci était un clin d'½il pour moi le Normand.

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Le port de Sidi-Ferruch sous la pluie

Le port de Sidi-Ferruch sous la pluie

Une petite promenade pédestre sur le port de Sidi Fredj après notre petit déjeuner et avant le départ en car pour notre première journée de visite, nous permit de découvrir le site du vivier de Sidi Ferruch connu par beaucoup d'Algérois. Pour Lucette et Nicole ce fut des souvenirs de dégustation familiale.

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Le vivier de Sidi-Ferruch

Le vivier de Sidi-Ferruch

Sur le voyage nous menant de notre hôtel vers Saint-Eugène, un premier arrêt impromptu (ce ne sera pas le dernier) fut demandé lorsque nous arrivâmes à la place de Baïnem. Personne ne l'a reconnue. Nous commençons à comprendre le problème de l'urbanisme en Algérie. Il est vrai qu'il y a beaucoup de monde à loger.

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La place des Bains Romains

Nous poursuivons notre voyage, et un nouvel arrêt est demandé à la place des Bains-Romains. Il faut croire que cette place a laissé pour certains, de bons souvenirs. Les fêtes de Bains-Romains étaient réputées.

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La place de Bains-Romains en 2005

La place de Bains-Romains en 2005

Dès notre arrêt, nous sommes assaillis par des habitants de cette ville, qui nous souhaitent la bienvenue chez eux, et après rectification, chez nous. Vous imaginez la sensation de ces propos. C'est une reconnaissance de ces Algériens que les pieds-noirs sont ici chez eux. J'ai l'impression de voir la rencontre de frères ou s½urs brouillés après une dispute, et qui se jettent dans les bras après 40 ans de séparation.

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Echanges sur la place de Bains-Romains en 2005

Rencontres sur la place de Bains-Romains en 2005

Des questions surgissent, "Connaissez-vous untel ?". Et là surprise telle personne a fréquenté Jean Lassus, un cousin du père de Lucette et Nicole. Nous lui apprenons qu'il est malheureusement parti dans un autre monde depuis 2 ans. Mais que d'émotion pour tous.

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La maison d'un oncle de la famille

L'ancienne maison d'un oncle de la famille

De cette place, Lucette et Nicole sa s½ur reconnaissent la maison où vivaient un oncle de leur père, Albert Lassus et sa femme Louise connue sous le diminutif de "tata zézette". Elles se rappellent aussi que le cabanon loué pour les vacances, par leur grand-mère paternelle, n'était pas très loin.

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Vers le cabanon loué par leur grand-mère

Vers le cabanon loué par leur grand-mère

Malheureusement après l'avoir retrouvé, elles s'aperçoivent qu'il est maintenant insalubre, et muré.

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La visite de l'école de la Pointe-Pescade

Le car reprend la route en direction de la Pointe-Pescade et Saint-Eugène. Arrivé à la Pointe-Pescade, le groupe se scinde en deux.

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La route principale face à l'école

La route principale face à l'école

En effet, les initiateurs de ce voyage pèlerinage sont attendus à leur collège, avec évidemment leur conjoint ou conjointe, le reste du groupe partant avec le car pour la ville de Saint-Eugène, Bologhine maintenant. Un rendez-vous est donné en ce lieu de séparation en fin de matinée, pour aller au restaurant. Me voici accompagnant les huit élèves.

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Vers l'entrée de l'école

Vers l'entrée de l'école

Dans l'attente d'être reçu par les autorités de l'école, ils se remémorent cette entrée, ainsi que l'environnement. Celui-ci a énormément changé.

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Attente avant d'être reçu à l'école

Attente avant d'être reçu à l'école

Après quelques minutes d'attente les élèves étant en récréation, nous voici entrant dans cette école.

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L'entrée de la cour de l'école

L'entrée de la cour de l'école

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L'accueil dans la cour de l'école

L'accueil dans la cour de l'école

Beaucoup d'émotion accompagne les anciens élèves, d'autant plus qu'un accueil chaleureux est fourni par les autorités algériennes de l'école. Les jeunes élèves algériens sont aussi enthousiastes que leurs éducateurs.

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Accueil dans une classe de l'école

Accueil dans une classe de l'école

Les anciens élèves retrouvent des classes beaucoup plus jeunes. L'école est maintenant convertie en école primaire, alors qu'à leur époque elle était moitié cours primaire, moitié cours complémentaire - équivalent au collège -. Toutes les classes visitées les accueillant avec chaleur, les souvenirs reviennent, des moments mémorables sont évoqués.

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Lucette reprend sa place

Lucette reprend sa place dans la classe

Ils arrivent dans leur amphithéâtre, inoccupé au moment de la visite. Ils se pressent de prendre place là où ils étaient, il y a 47 ans environ.

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Les anciens élèves dans leur amphithéâtre

Les anciens élèves dans leur amphithéâtre

La visite de l'école se termine. Ils veulent figer cet instant par une nouvelle photo du groupe prise dans l'enceinte de cette école.

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Photo souvenir dans l'école

Photo souvenir dans l'école

Tout ce retour à l'école a été filmé par le représentant restant de l'équipe de télévision, le preneur de son, à l'aide d'une caméra numérique classique, à cause de l'incident de la veille concernant la caméra de télévision. De ce fait, nous reviendrons à cette école dans quelques jours, avant notre retour.

Des souvenirs reviennent aux membres du groupe, et ceux-ci veulent revoir un lieu non pas d'école buissonnière, mais de détente lorsque des cours ne se suivaient pas, les petites criques en bas de ce cours complémentaire.

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L'autre 'classe' de l'école

L'autre "classe" de l'école

Des rires fusent lorsqu'ils se rappellent que la maman de Jean-Louis Prato, concierge de l'école, venait les chercher pour la reprise des cours. L'ancien passage pour accéder à ce lieu étant fermé, nous sommes invités par les policiers nous accompagnant à passer par le commissariat de quartier pour surplomber le site. Des constructions ont été édifiées sur la moindre parcelle libre et constructible, ce qui changent l'aspect général, mais la mer, les rochers et les criques sont toujours là, et leur joie de revoir ce paysage est communicative.

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Le groupe près de leur 'classe'

Le groupe près de leur "classe"

L'heure de rendez-vous avec le reste du groupe parti sur Saint-Eugène étant encore éloignée, nous déambulons dans ce qui était le village "La Pointe-Pescade", et qui est maintenant une ville, Raïs-Hamidou. Notre marche nous amène devant une villa qui était la résidence de leur professeur de mathématique M. Zerhouni.

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La maison de leur professeur de mathémathiques

La maison de leur professeur de mathématiques

Par un passant nous apprenons qu'elle appartient toujours à cette famille. Lorsque les anciens élèves apprennent qu'un de ses fils a émigré aux Etats-Unis et y est devenu directeur du service de santé de ce pays, une fierté partagée émerge du groupe.

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Rencontre entre camarades d'enfance

Rencontre entre camarades d'enfance

Toujours par ces discussions avec les passants, l'un de ceux-ci tombe dans les bras de Jean-Louis Prato lorsqu'il apprend qu'il est le fils de l'ancienne concierge de l'école. Camarades de rue, ils se souviennent des jeux partagés.

La poursuite de notre promenade dans le village de la Pointe-Pescade nous amène au petit port bordant la plage Franco. Comme le reste du village, les abords de celle-ci ont énormément changé. Par contre la plage est restée telle qu'elle était.

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La plage 'Franco' et la cimenterie

La plage "Franco" et la cimenterie

L'horloge tourne, et nous nous dirigeons vers notre point de ralliement.

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La halte déjeuner à La Madrague

Comme convenu le groupe se reforme. Le car nous emmène déjeuner au restaurant "Le Sauveur" à la plage de la Madrague.

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Le restaurant 'Le Sauveur' à la Madrague

Le restaurant "Le Sauveur" à la Madrague

Celle-ci est en chantier, une nouvelle marina devant côtoyer le port de pêche traditionnel. A cause de ces travaux le car ne peut nous déposer qu'à deux cents mètres du restaurant. Cette distance peut paraître faible, mais sous la pluie, dans un terrain en chantier, c'est une partie de plaisir. Cet effort vaut un bon apéritif, et c'est avec appétit que nous dévorons les plats de crustacés et de poissons préparés à notre intention par le restaurant.

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Le port de la Madrague

Le port de la Madrague

Au cours de ce déjeuner, le reste de l'équipe de télévision nous rejoint, après avoir récupéré une autorisation à filmer auprès du bureau concerné du ministère algérien de l'information, et muni de ce précieux sésame, la caméra bloquée en douane à l'aéroport d'Alger.

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Le cimetière de Saint Eugène

Avec un peu de retard sur l'horaire prévu, nous prenons la direction du cimetière chrétien de Saint-Eugène. Avant que chacun puisse se recueillir sur les tombes de leur proche dans ce cimetière, Serge et France nous précisent qu'une cérémonie de dépose d'une gerbe d'honneur est organisée à l'aide d'une personne habilité par l'Association de Sauvegarde des Cimetières Algériens, et entretenant de plus en plus de tombes dans les cimetières algérois. Cette gerbe est déposée à l'entrée de la chapelle principale, à une centaine de mètres face à l'entrée du cimetière.

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Dépose d'une gerbe au cimetière de St Eugène

Dépose d'une gerbe au cimetière de Saint Eugène

Après cette cérémonie et consultation des registres du cimetière, chacun se dirige vers leurs lieux de recueillement. Pour notre part, Lucette Nicole et moi, nous avons l'information que la tombe du grand-père maternel de mon épouse et de sa s½ur est située à tel endroit. Nous l'avons trouvée noyée sous une végétation luxuriante, et nous commençons son défrichage. Après dégagement, des doutes surviennent lorsque nous découvrons une plaque commémorative au nom de Jules Siesse, décédé le 6 juin 1943. Lucette ressort une photo prise il y a quelques années par une personne de passage à Alger. Les doutes sont confirmés, la tombe que nous venons de dégager est légèrement différente de celle de la photo. Nous revenons à la personne gérant les registres. Celui-ci est très étonné, et tout en affirmant que ce n'est pas possible, vérifie à nouveau sur le plan le lieu de la sépulture. Surprise, dans sa précipitation suite à l'influence des demandes, il a commis une erreur par rapport à un point de référence. De retour à celui-ci, et en respectant les nouvelles informations, nous découvrons la bonne tombe, elle aussi envahie par la végétation.

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La tombe du grand-père maternel de Lucette et Nicole

La tombe du grand-père maternel de Lucette et Nicole

Nous recommençons le défrichage, et constatons que la sépulture a souffert du temps, mais pas des hommes. Inutile de vous dire que comme tous ceux qui ont retrouvé un de leur proche, Nicole et Lucette se recueillent longuement devant leur grand-père. Les moments de leur jeunesse avec leur "pépé" reviennent en mémoire. Lucette allait sur ses 17 ans lorsque son grand-père est décédé. Grâce à Nicole qui avait 21 ans et déjà maman, il était aussi arrière-grand-père.

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Le hasard fait bien les choses

Je vous ai évoqué l'erreur de défrichage d'une tombe, mais vous allez voir, que le destin est étrange. Je vous ai dit que la personne enterrée sous cette sépulture est Jules Siesse. Ce que je ne vous avais pas précisé, c'est que Siesse est une branche de la famille du père de Nicole et Lucette. Sa grand-mère maternelle s'appelait Siesse Thérésine, née en 1865 à Boufarik. Sa mère, Guitard Marie Thérèse est née en 1849 à Perpignan, et décéda à Alger en 1880. Elle était mariée à Siesse Jacques Joseph, né en 1843 à Montreux Jeune dans le Haut Rhin. Au décès de sa femme celui-ci se remaria, et eut 5 enfants de ce second lit, Marius, Louise, Auguste, Jules, et Jeannette. Aussi à notre retour de ce voyage, comme nous évoquions cet épisode, mon beau-père se pencha sur ses fiches généalogiques - je ne vous avais pas dit que passionné de son histoire familiale, il avait fait un très gros travail de recherche sur ses origines -, et trouva un Siesse Jules, le fameux Jules du second mariage de son arrière-grand-père maternel, décédé le 6 juin 1943. Les dates et les noms correspondaient, il semblait ne pas pouvoir s'agir d'une coïncidence. Par ce travail de généalogie qu'il avait effectué, il avait les coordonnées d'une descendante de cette branche, qui après contact leva totalement le doute, comme quoi le hasard fait bien les choses. Nous nous sommes empressés de lui transmettre la photographie prise.

L'entretien des tombes du cimetière

En déambulant dans le cimetière chrétien de Saint-Eugène, nous avons ressenti un profond malaise en constatant l'état des tombes, non pas qu'elles soient profanées, mais tout simplement non entretenues. Le temps a fait du dégât. Si les tombes autour de l'allée principale, celles menant de l'entrée à la chapelle principale où nous avons déposé une gerbe sont correctement entretenues, le reste du cimetière, à l'exception d'une sépulture par-ci par-là, est pratiquement à l'abandon ou, tout au moins avec un niveau d'entretien minimal. Loin de moi de jeter l'anathème sur les autorités algériennes ou sur les particuliers, mais en voyant cette différence de traitement entre la partie fréquentée par les différentes personnalités officielles venant se recueillir sur ces lieux de mémoire et le reste du cimetière, je ne peux que constater que les autorités françaises ne semblent pas faire beaucoup de choses pour inciter les particuliers à faire entretenir les tombes de leurs proches ou, même le cas échéant à entretenir elles-mêmes ces tombes. Je pense que si ces autorités françaises, avec l'accord des autorités algériennes, avaient pris la gestion des cimetières chrétiens et israélites algériens à bras le corps, ceux-ci seraient dans un état plus acceptable.

Puisque nous parlons de l'entretien des tombes, nous avons rencontré M. Ammari Fateh lors de cette visite au cimetière. Il peut prendre en charge la rénovation et l'entretien des sépultures, et même effectuer des dépôts de fleurs sur celles-ci. Il est agréé par l'Association de Sauvegarde des Cimetières Algériens - l'ASCA - et par IN MEMORIAM du consulat de France. Il travaille de la façon suivante :

Ceci est le fonctionnement actuel, où vous voyez qu'il ne demande aucun acompte à l'acceptation des travaux. Il est possible que de légers changements s'effectuent, car il lui arrive d'attendre indéfiniment la somme réclamée, certains ayant l'indélicatesse "d'oublier" le règlement des travaux. Ses coordonnées sont les suivantes :

M. Ammari Fateh
140 Avenue Abdelkader Ziar
16090 Bologhine (ex St-Eugène) - Alger
Tél/Fax : 00 213 21 95 10 58
Portable : 00 213 72 19 60 42

Excursion impromptue dans Alger

A notre sortie du cimetière, le programme devait nous amener à la basilique Notre-Dame d'Afrique, où un père devait nous attendre. Mais ce qui n'était pas prévu, c'est que sur le stade de Bologhine, juste en face de l'entrée du cimetière, se déroulait un match de football entre l'équipe locale, et l'un de ses plus ardents adversaires, un OM-PSG en quelque sorte. Des forces de police considérables étaient mobilisées. Et, coïncidence, la sortie du match, avec notre sortie du cimetière se télescopèrent.  Aussi, dès notre montée dans notre car, celui-ci fut dirigé vers le centre-ville d'Alger, et ne put immédiatement se diriger vers le téléphérique devant nous transporter à la basilique. Tout le programme fut bouleversé, et notre rendez-vous ne put être maintenu.

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Les bains militaires

Les bains militaires

La contrepartie de ce changement fut que nous découvrîmes Alger sous la pluie. Nous passâmes aux bains militaires, par le boulevard de front de mer.

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La Préfecture

La Préfecture

Nous continuâmes en passant devant l'opéra.

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Le Théâtre ou Opéra

Le Théâtre ou Opéra

Nous poursuivons par la rue d'Isly. Les regards fouillent ces lieux pleins de souvenirs.

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La rue d'Isly

La rue d'Isly

Au loin, nous apercevons le tunnel des facultés.

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Au fond, le Tunnel des facultés

Au fond, le Tunnel des facultés

Nous le laissons sur notre gauche, pour aller vers les hauteurs de la ville, où nous passerons par le haut de la Casbah, la prison Barberousse, le cimetière El Kettar, l'hôpital Maillot, pour repasser devant le stade, où la foule s'était dissipée, pour enfin s'arrêter au pied du téléphérique au boulevard Maréchal Foch de Saint-Eugène.

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La Basilique Notre-Dame d'Afrique

Nouveauté pour la plupart des Saint-Eugénois, un téléphérique relit le centre ville à la basilique depuis 1985. Il débouche sur le parvis de la basilique.

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Le téléphérique de Notre Dame d'Afrique

Le téléphérique de Notre Dame d'Afrique

Comme la totalité du groupe ne peut prendre en une seule fois la cabine, et comme nous étions du premier groupe, nous avons pu tranquillement découvrir le panorama qu'offre ce parvis sur la baie d'Alger et sur Saint-Eugène.

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Saint Eugène de Notre Dame d'Afrique

Saint Eugène de Notre Dame d'Afrique

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Saint Eugène de Notre Dame d'Afrique

Saint Eugène de Notre Dame d'Afrique (suite)

Là nous découvrons cette urbanisation galopante de la proche banlieue d'Alger, et de ses hauteurs.

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Vue générale de Bal El Oued, à partir de la Basilique

Vue générale de Bal El Oued, prise à partir de Notre Dame d'Afrique

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Urbanisation de Bal El Oued, vue à partir de la Basilique

Urbanisation de Bal El Oued, vue prise à partir de Notre Dame d'Afrique

Beaucoup de points de vue ont changé durant ces 40 dernières années. Après réflexion tout le monde trouve cela normal, il n'y a qu'à se reporter à des points de vue connus du territoire français, et voir comment ils ont évolué durant cette même période. Malgré ces changements, la vue générale sur la mer, le port d'Alger et la côte méditerranéenne reste toujours aussi resplendissante, même sous le temps gris qui nous accompagne toute la journée.

Nous entrâmes dans la basilique quelques minutes avant le début de la messe de l'Ascension, messe qu'il nous était impossible d'assister si nous voulions rejoindre notre car à l'heure convenue.

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L'intérieur de la Basilique

L'intérieur de la Basilique

Ces quelques minutes nous permirent de voir ou de revoir l'intérieur de cette basilique, et notamment la statue de la vierge.

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La Vierge noire

La Vierge noire

Avant de redescendre par le téléphérique, un dernier regard à partir du toit de sa station d'arrivée, permet d'avoir une vue générale de la basilique et de son parvis

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Vue générale de Notre Dame d'Afrique

Vue générale de Notre Dame d'Afrique

A notre retour au car, au pied du téléphérique, des anciens Saint-Eugénois Algériens, que certains avaient rencontré le matin lors de leur visite de la ville pendant que notre groupe était à l'école de la Pointe-Pescade, étaient là à rencontrer la totalité du groupe. Croyez-moi, le téléphone arabe marche toujours aussi bien de nos jours, et il semble être plus efficace que la téléphonie mobile ! ! ! . Lucette et Nicole rencontrèrent un ancien voisin.

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Les camarades d'école Algériens

Un rendez-vous important se profilait à notre hôtel, et il fallut abréger ces discussions, et prendre le chemin vers notre hébergement. Au début de ce résumé je vous avais précisé que Serge et France avaient contacté le journal local "El Watan", afin de retrouver d'anciens camarades de classe du cours complémentaire de la Pointe-Pescade. De plus, n'oublions pas que nous avions Mohamed Larbi dans notre groupe. Il a de la famille à Alger, et notamment sa s½ur et son jeune frère. Toujours est-il que nous nous attendons à avoir de la visite en cette fin d'après-midi.

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Ahmed et Saliha avec leurs amis

Ahmed et Saliha avec leurs amis

A notre arrivée, une joie immense frappa les anciens camarades de cette classe, leur copain, Ahmed El Affaf était là avec sa femme et son fils. Lucette et moi avions déjà revu Ahmed lors d'un de ses voyages d'affaire en France, il y a déjà plusieurs années, mais avec les évènements qui secouèrent l'Algérie ces dernières années, nous avions perdu tout contact, de peur de le compromettre. Ensuite lorsque nous avons voulu renouer le dialogue, il nous fut impossible de joindre Ahmed. Nous comprîmes le problème a ces retrouvailles, la maladie ayant bouleversé l'emploi du temps de leur ami.

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Saliha et Lucette, éclatantes de joie

Saliha et Lucette, éclatantes de joie

La joie de cette première rencontre n'était pas consumée, que Lucette avait le bonheur de retrouver Saliha Larbi, la s½ur de Mohamed, avec qui elle avait suivi une année de cours à cause de son redoublement de la classe de 3e, accompagnée par leur jeune frère Nourredine. Comme toujours dans ces situations, les embrassades n'étaient pas terminées, que se profilait leur amie Yasmina Mimoun, accompagnée par son fils Adelkarim.

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Nourdine, Serge, et Yasmina en discussion autour d'un dossier sur les camarades de classe

Nourredine, Serge, et Yasmina en discussion autour d'un dossier sur les camarades de classe

Les minutes passaient trop vite pour parler de leur vie pendant ces 43 dernières années, ainsi que pour se remémorer les moments vécus ensemble pendant leur adolescence.

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Alain, Lucette, Saliha, Serge

Alain, Lucette, Saliha, Serge sur le même dossier

Un autre ami, Tahar El Abassi, que Lucette côtoya très peu de temps en classe, mais que Serge fréquenta dans les petites classes, vînt rejoindre le groupe. Vous devez deviner l'intensité de ces retrouvailles qui se prolongèrent jusqu'à tard dans la soirée. Que de souvenirs furent échangés. Des joies, des peines et des regrets remontèrent à la surface, comme toujours dans de telle situation.

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Les camarades de classe échangeant leurs souvenirs

Les camarades de classe échangeant leurs souvenirs

Une anecdote, racontée par l'une des amies de Lucette, me vient à l'esprit en ce moment. Les semaines qui précédèrent le rapatriement des français d'Algérie furent des semaines de troubles intenses, avec des déchirements, mais aussi des agressions et des morts. Toutes ces familles, qu'elles soient d'origine française, européenne, ou arabe, vivaient en parfaite symbiose, comme toute personne ayant des relations normales de voisinage. La tension des années qui précédèrent ce moment, fut que même si chacun respectait l'autre, il était soupçonné d'être sympathisant “ Algérie française ” ou “ indépendantiste ”, pro-OAS ou pro-FLN en d'autres mots. Comme toujours dans des périodes de trouble, des actes barbares furent tentés, tant d'un côté que de l'autre. Heureusement, la nature humaine est généreuse aussi, surtout devrais-je dire, et dès qu'un acte inqualifiable était connu d'une famille française ou algérienne, elle en avertissait respectivement à titre de précaution la famille musulmane ou française concernée. Nous savons ce que firent les familles françaises ou européennes, en précipitant leur retour en métropole ou en un autre pays d'accueil, mais comment les familles arabes agirent fut une révélation pour nous. Pour retrouver une sécurité qui n'existait plus, rien de plus normal que de se regrouper en ghetto, et le plus connu à Alger était à cette époque la Casbah. C'est ce que firent les parents de nos amis algériens. Lorsque cette période trouble se termina, après l'indépendance, ces familles voulurent retourner chez elles, et elles trouvèrent des “ étrangers ”, tel est le mot employé. Les camarades algériens voulaient tout simplement dire qu'eux aussi avaient perdu leurs amis, et qu'ils avaient cohabité depuis cette période, avec des compatriotes qu'ils ne connaissaient pas, venant la plupart non pas de la ville, mais de la campagne, avec une autre éducation. Comme toujours en période troublée, certains gagnent, d'autres perdent, mais force est de constater que l'histoire montre le plus souvent qu'il y a plus à perdre qu'à y gagner.

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Une partie du groupe parlant de leurs souvenirs communs

Une partie du groupe parlant de leurs souvenirs communs

Sur cette succession de photos, vous pouvez imaginer comment les discussions ont été animées.

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Une autre partie du groupe parlant de leurs souvenirs communs

Une autre partie du groupe parlant de leurs souvenirs communs

Tard dans la soirée, tout le monde se sépare en se donnant rendez-vous au lendemain soir, à l'exception de Ahmed, pris par des obligations qu'il ne peut annuler. Les camarades lui promettent de venir le saluer chez lui avant leur départ. Cette séparation termine une journée riche en émotion. Le sommeil est très difficile à trouver pour Lucette, et certainement pour ses camarades de classe.

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Voyage en Algérie du 4 au 8 Mai 2005, ou Retour au Pays de Lucette - Jeudi 5 Mai

© Daniel Larcier - Janvier 2007